vendredi 15 avril 2016

Notre vie dépend de toutes les espèces vivantes.

Marie Anne Menoud, directrice scientifique à la Frapna Loire. (fédération Rhône-Alpes de Protection de la Nature)

Et si c’était les éoliennes qui étaient les pires ennemis de la faune, de la flore et des vieilles pierres ? Et pas l’inverse… Il est important de dire qu’à la Frapna, nous ne sommes pas fondamentalement contre les éoliennes. En revanche, ce que nous demandons avec insistance, ce sont des politiques ambitieuses de maîtrise de l’énergie. En deux mots, que l’on arrête de gaspiller de l’énergie et surtout, que l’on réduise nos besoins en énergie.

Concernant le projet éolien dans le Pilat, la décision du préfet est cohérente. Au regard des paysages, mais également de la flore et de la faune. 

Nous avons besoin de tous les êtres vivants pour vivre.  Et si l’on détruit les espèces, arrivera un moment où l’on détruira la vie de l’homme. Il faut prendre conscience que notre vie dépend de toutes les autres espèces vivantes. Notre santé, notre vie en dépend. 

Le Conseil mondial pour la nature a publié un rapport sur l’éolien, titrant sur le grand carnage que l’on cache aux Français. Car les éoliennes tuent chaque année des dizaines, des centaines de milliers d’oiseaux, notamment dans les couloirs de migration. Du début des travaux, avec la construction de pistes avant l’implantation d’une éolienne, jusque à son exploitation, il y a des dégâts conséquents sur notre environnement. 

Nous restons donc vigilants sur tous les projets. Malgré tout, si un projet a été élaboré en concertation avec les élus, avec les populations, avec les associations de défense de la nature et s’il y a une prise en compte des réels impacts, nous ne sommes pas systématiquement défavorables. 

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