dimanche 31 juillet 2016

GOOGLE ABANDONNE LES FAUSSES ÉNERGIES RENOUVELABLES

Extrait de 29/07/2016 ECONOMIE MATIN, Par LUDOVIC GRANGEON.

Après 7 ans d'études très poussées, la conclusion vient de tomber : Google abandonne tout espoir dans les énergies renouvelables actuelles, non pas pour des raisons financières car ce secteur est encore juteux, mais parce que ça ne marche pas.

Prendre des panneaux solaires et des éoliennes à hélice pour résoudre le problème du réchauffement, c'est prendre une petite cuiller pour vider l'Atlantique.

Un moteur de recherche tel que Google, capable d'avoir construit un traducteur en 80 langues, l'un des projets les plus complexes de l'humanité, a l'honnêteté d'appliquer la même rigueur aux énergies renouvelables actuelles et de démontrer qu'elles sont non seulement inefficaces mais même nuisibles.

Cette étude démontre ce que l'expérience a déjà révélé, avec le grave constat d'échec de  l'Allemagne, qui a investi 300 milliards dans les énergies renouvelables pour seulement 12 % du résultat attendu.

« La vérité est que la transition énergétique « Energiewende », visant à faire passer la part «renouvelable » d'électricité à 80% en 2050 est sur le point d'échouer

La vérité est que, sous tous les aspects, nous avons sous-estimé la complexité de cette transition énergétique. La noble aspiration d'un approvisionnement énergétique décentralisé et autonome est bien sûr une pure folie ! Quoi qu'il en soit, la plupart des autres pays d'Europe pensent que nous sommes fous. »

Les énergies renouvelables sous leur forme actuelle sont donc un immense danger : elles consomment toutes nos possibilités d'investissement vers des solutions inefficaces, éoliennes primitives ou panneaux solaires de faible rendement, et empêchent les vraies énergies renouvelables d'émerger, ce que cette étude démontre également.

Pour lire l'article en entier: http://www.economiematin.fr/news-echec-renouvelable-google-investissement-grangeon.

lundi 25 juillet 2016

Éoliennes et santé publique,


(De plus en plus d'élus posent des questions à nos dirigeants. Les réponses tardent, ce qui montre l'embarras de ces derniers.) 
A Montmort, on ne pose toujours pas de questions!  Mais peut être que des membres du conseil sont embarrassés?


La Sénatrice Anne Catherine Loisier vient de poser une seconde question au gouvernement concernant la dispense du code de santé publique accordée aux éoliennes par l'article 26 de l'arrêté du 26 août 2011. 

Celui ci porte en effet à 35décibels (dBA) le seuil à partir duquel l'infraction sonore peut être constituée, au lieu des 30dBA du code de la santé publique (article 1334 32). L'arrêté du 26 août dispensant également du contrôle des basses fréquences, obligatoire dans ce code (article 1334 34) 

Les lois de l'acoustique font en effet qu'aux distances autorisées (500m), le bruit d'une seule éolienne (104 dBA) dépasse, à lui tout seul, le seuil admis pour les bruits de voisinages, puisqu'il est théoriquement de : L 500m = 104 dBA -11-20 log 500 = 39 dBA 

(Pour information, le modèle d'éolienne prévu à Montmort émet 107dB à la source soit 2 fois plus de bruit.  ) Même si le pétitionnaire dans ses calculs propose 103 dB en bridant ses machines. Voir le dossier du permis de construire en Mairie.) 
Pour rappel le code de santé public dit que les nuisances commencent à 30dB............

La formule étant, pour une source omnidirectionnelle qu’est l’éolienne, dont ID, (indice de directivité de la source) est égal à 0: L (r) = L w -11 - 20 log r +ID

Les conditions de température, d'humidité, de direction du vent et d'autres liées à la topographie et à l'interaction entre éoliennes, modifiant, bien entendu cette valeur. La Sénatrice rappelle, sur son site: "Le 31 mars 2016 je recevais une réponse imprécise de Ségolène Royal concernant ma question écrite sur l’éolien et le respect du code de la santé publique. Disposant d’éléments nouveaux, j’ai déposé une nouvelle question pour approfondir le sujet et obtenir des réponses claires." Lire la suite et le libellé de la question sur le site de la Sénatrice A.C.Loisier: 
http://www.acloisier.fr/au-senat/462-nuisances-sonores-des-eoliennes-une-nouvelle-question-ecrite.html 


Publié par Le Mont Champot à 08:54

Pour en savoir plus: http://lemontchampot.blogspot.fr/2016/07/eoliennes-et-sante-publique.html

Au Sénat
 
Le 22 / 07 / 2016 - Nuisances sonores des éoliennes : une nouvelle question écrite

Le 31 mars 2016 je recevais une réponse imprécise de Ségolène Royal concernant ma question écrite sur l’éolien et le respect du code de la santé publique. Disposant d’éléments nouveaux, j’ai déposé une nouvelle question pour approfondir le sujet et obtenir des réponses claires.
Pour rappel, en décembre 2015, j'interpellais le Ministère des Affaires sociales et de la santé sur la dispense pour les éoliennes (introduite par l'arrêté ministériel du 26 août 2011), de respecter le code de la santé publique qui fixe à 30 dBA le seuil à partir duquel l'infraction sonore d'une émergence excessive peut être caractérisée.
 
Il apparaît aujourd’hui que c’est au cours d’une réunion du Conseil supérieur de l’énergie qu’un amendement introduit par le Président du Syndicat des énergies renouvelables a proposé que le seuil caractérisant l’infraction soit porté à 35dBA au lieu des 30dBA prévus initialement.
Prenez connaissance ici de la nouvelle question :
 
« Mme Anne-Catherine Loisier attire l'attention de Mme la ministre de l'environnement, de l'énergie et de la mer sur sa réponse publiée le 31 mars 2016, relative à la question écrite n° 19322, elle-même publiée le 17 décembre 2015.
 
Contrairement à ce qui a été affirmé dans la réponse à la question n°19322, le classement des éoliennes parmi les installations ICPE n’implique aucunement la dispense du code de la santé publique, comme en témoigne le projet de texte rédigé en toute connaissance de cause, en lien avec les services du Ministère de la santé (DGS) et ceux de la prévention des risques (DGPR), ainsi qu’avec la commission AFNOR S30J composée d’acousticiens spécialistes de la question.
Ce projet d’arrêté, en toute logique, prévoyait le respect le plus strict de ce code par son article 26, qui mentionnait clairement le seuil de 30dBA et l’obligation du contrôle des basses fréquences.
Or, il apparaît que c’est lors de l’examen de ce projet de texte par le Conseil supérieur de l’énergie, consulté pour avis le 8 août 2011, que le président du Syndicat des énergies renouvelables a défendu un amendement réclamant que le seuil caractérisant l’infraction soit porté à 35dBA au lieu des 30dBA prévus dans le projet d’arrêté. Le motif évoqué pour défendre cet amendement était que dans les zones rurales calmes où les éoliennes sont généralement implantées, il leur est difficile de respecter le seuil imposé par le code de la santé publique.
On sait pourtant que le calme qui caractérise l’environnement sonore de ces zones les rend d’autant plus sensibles à l’apparition d’un bruit particulier.

C’est notamment la raison qui a motivé l’arrêté préfectoral du 12 décembre 2003, portant réglementation des bruits de voisinage dans le département du Morbihan. Cet arrêté rend le seuil nocturne plus contraignant encore, en permettant de caractériser l’infraction dès 25dBA.
Des publications scientifiques de plus en plus nombreuses mettent en évidence la réalité des symptômes des riverains d’éoliennes et l’importance de l’effet cumulatif de nombreux critères de gène, tels que l’amplitude de modulation de leur bruit, leurs basses fréquences ou leurs vibrations. Aucun de ces critères n’est pourtant pris en compte dans la protection des riverains, alors que l’agence française de santé (AFSSET) reconnaissait, dans son rapport de 2006 sur le sujet, le manque de maîtrise de ces critères de gêne.
 

L’organisation mondiale de la santé (OMS) vient d’inclure l’étude du bruit éolien pour les nouvelles sources de problèmes pour la santé humaine de son prochain guide de préconisations.
Aussi, elle lui demande quel service de santé aurait supposément été consulté pour valider la pertinence de la dispense du code de la santé publique relative aux éoliennes, envisagée lors de la demande du syndicat des énergies renouvelables le 8 juillet et accordée le 26 août 2011. » 

Vibrations de ma maison et de la vallée

Hélas, ça n'arrive pas qu'aux autres.......

« Les murs de ma maison vibrent comme si un compresseur y était adossé, ce qui engendre un bourdonnement continu... »


Le 22 juillet 2016, Blandine Vue a écrit aux membres de la commission chargée de l’élaboration des directives de l’OMS relatives au bruit dans l’environnement en Europe :

J’habite à Poiseul (France, 52) à 11 km à l’est d’un parc éolien construit en 2010 ; ce parc est situé 2 plateaux plus haut que mon village, et les éoliennes sont visibles dès qu’on quitte la vallée en cirque dans laquelle Poiseul est situé. Ce parc contient 14 éoliennes de 2 MW hautes de 145 m. Il y a à 11 km au nord un autre parc, 6 éoliennes de 2 MW de 125 m, plus ancien de 3 ans, mais les gros problèmes sont apparus après la construction de 2010.
 
Ressenti : vibrations de ma maison et de la vallée, certainement dues en grande partie aux infrasons, accentuées par un bruit aérien dès que le vent arrive un tant soit peu à l’ouest (dès le sud-ouest). Les murs de ma maison vibrent comme si un compresseur y était adossé, ce qui engendre un bourdonnement continu qui génère fatigue, impossibilité de me concentrer sur mon travail intellectuel, difficultés de sommeil, réveils nocturnes, cauchemars, sursauts des membres supérieurs, oppression au niveau du thorax, nausées, maux de tête, fatigue visuelle, usure nerveuse, mine de « déterrée », vertiges, envie de fuir… Parfois je suis réveillée la nuit par le bruit des vibrations tant il est fort.

Quand mes fils (étudiants) sont à la maison, ils souffrent aussi de nausées et d’un mauvais sommeil. L’un d’eux parle de "drôle d’ambiance accoustique". Eux n’entendent pas les vibrations mais les ressentent autrement. Elles sont présentes dans toute la maison. Une chambre située sous les combles est devenue invivable. De même, quand la maison vibre trop, mon chien demande à sortir au milieu de la nuit et refuse de rester à l’intérieur quand je pars au travail. Même s’il pleut, ce qui est souvent le cas avec le vent d’ouest !
Récemment une amie m’a rendu visite pendant 2 heures, pendant la seconde heure elle m’a dit qu’elle tournait ; j’ai vérifié la météo, le vent d’ouest s’est levé à ce moment, il n’y en avait pas pendant la première heure. Une autre a nettement entendu la vibration.
Ces vibrations durent depuis quelques années, et ce n’est que récemment, à la lecture d’articles sur les infrasons éoliens, que j’ai fait le lien avec le parc éolien. J’habite un village de 70 habitants plutôt calme. J’avais, en vain, cherché la source du bruit dans mon quartier, pensant tout d’abord à une pompe à chaleur (c’était nettement un rythme de pales qui tournent), jusqu’aux fermes également, éteint mon compteur électrique, je n’ai pas de mitoyenneté…

Le bruit est présent partout, de même dans la vallée qui fait caisse de résonance, mais « ne vient de nulle part ». Depuis j’ai fait des observations qui m’ont permis de constater que ces vibrations sont liées au vent, à sa direction, son intensité. Je suis allée une route en contrebas du parc éolien, où j’ai reconnu la fréquence vibratoire qui parvient chez moi. Je les ai également perçues avec la même « signature » chez une amie de Bannes qui voit les éoliennes et souffre depuis quelques années de nausées et de troubles du sommeil qu’elle ne savait à quoi attribuer, et chez une amie d’une ferme isolée de Nogent, située à 7 km au nord du parc éolien, un jour de vent du sud, dans d’autres vallées situées dans les environs... Quand je vais dans d’autres régions, je dors très bien, je n’entends plus ce bruit.

Quand le vent vient de l’est, les problèmes de santé s’atténuent, il y a un bourdonnement de sol, mais pas de nausées ni de sursauts, moins de problèmes de concentration. Quand l’accalmie dure quelques jours, je revis. Pendant les longues périodes sans vent, je suis capable de lire 40 pages d’un ouvrage ardu d’une traite, par vent d’ouest ou même sud-ouest, je ne suis même plus capable d’en lire deux pages. Seules les longues périodes sans vent apportent un vrai calme, car les vibrations persistent, les vibrations de sol, qui sont présentes quel que soit le vent, arrivent un jour après le début du vent et finissent un jour après la fin, ce qui signifie qu’il y en a toujours sauf en longue période d’accalmie. Le vent d’ouest y ajoute un bruit plus aérien dont les effets sur la santé sont plus gênants encore. Les nausées, les sursauts, par exemple, y sont liés. Quand le vent d’ouest est vraiment fort, le bruit peut parfois ressembler à celui d’un hélicoptère qui arrive mais ne repart jamais. Même lors de tempêtes où en toute logique les éoliennes ne doivent pas tourner, mais les 42 pales sifflent sans doute, bien qu’immobiles.

C’est une gêne considérable pour mon quotidien, pour l’exercice de ma profession (je suis chercheur et écrivain) qui demande de la concentration, pour ma santé…

J’ai par ailleurs entendu parler de sérieux problèmes de santé attribués aux mêmes éoliennes. Notons que celles du nord posent elles-mêmes de graves problèmes à certaines personnes dans les villages environnants.
Avec mes sincères salutations,
Blandine Vue

Lettre de Blandine Vue à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) - 22 juillet 2016

 

une minorité sacrifiée indigne d’un pays de droit

 Soit vous vous préparez à subir les nuisances, en silence, soit vous rejoignez l'association "vent du sud Morvan" dans son noble combat et vous combattrez ce projet absurde!

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« Les riverains une minorité sacrifiée indigne d’un pays de droit »








« Impossible pour moi de sortir lorsque les machines fonctionnent, les symptômes s’accélèrent et en plus je suis prise de nausées. »



Le 23 juillet 2016, Pascale Hoffmeyer a écrit aux membres de la commission chargée de l’élaboration des directives de l’OMS relatives au bruit dans l’environnement en Europe :

Madame, Monsieur,


J’apprends que vous allez revoir les lignes directrices sur la pollution sonore en Europe, cela voudra-t-il dire que les nuisances des éoliennes industrielles vont enfin faire l’objet d’une attention particulière ?
J’habite à 650 m de la première des deux éoliennes qui surplombe mon village, elle se situe directement en face de mon appartement. La seconde est à quelques dizaines de mètres plus en arrière. Lorsqu’elles tournent sous la poussée du vent, ces éoliennes provoquent rapidement des symptômes pénibles comme sifflement dans les oreilles, maux de tête, mal-être, sommeil perturbé, nervosité, tensions. Nous habitons à la campagne où je faisais de longues marches avant leur installation (comme cela nous est chaudement recommandé par tous les spécialistes de la santé pour notre bien-être général, n’est-ce pas ?). Impossible pour moi de sortir lorsque les machines fonctionnent, les symptômes s’accélèrent et en plus je suis prise de nausées.
Je crois que ce que je décris ici est bien connu, aussi je ne vais pas m’étendre. Ce qui l’est moins, c’est l’impossibilité que nous avons de nous défendre, faute de lois adaptées à cette technologie précise. Est-il normal que l’on vienne nous dire aujourd’hui que nous devons développer les énergies renouvelables à cause des dangers que représentent les énergies fossiles, qui se sont imposées de la même manière : sans précautions sanitaires ? Allons-nous couvrir les territoires naturels, refuges indispensables à tous ceux qui subissent jour après jour des nuisances industrielles, de centrales électriques dont les impacts sur la santé n’ont pas fait l’objet d’études indépendantes sérieuses et approfondies ? Qui sous prétexte de produire une énergie propre ne sont soumises à aucune loi spécifique sur la protection contre le bruit ? Laissant l’industrie libre de coloniser notre environnement sans avoir à se préoccuper des conséquences sur notre santé ?
Nous subissons jour après jour, constatons la détérioration de notre santé physique et morale et nous n’avons aucune loi pour nous protéger, que des recommandations contre lesquelles nous ne pouvons rien. On nous demande des sommes astronomiques pour ouvrir des procédures qui n’ont aucune chance d’aboutir en ce qui concerne les nuisances sonores spécifiques des éoliennes ! Les riverains de ces machines représentent une minorité sacrifiée indigne d’un pays de droit.
J’ose espérer que votre démarche sera sérieuse, à l’écoute des victimes et non des intérêts multiples qui gravitent autour des éoliennes industrielles, parce que la transition énergétique commence par le respect de chacun, sinon nous ne ferons que répéter l’histoire. J’habite en Suisse, ce qui n’enlève rien à l’importance d’une directive européenne.
Je vais donc suivre de près et pleine d’espoir votre démarche et ses conclusions. Ce sont des institutions comme la vôtre qui détiennent le pouvoir de défendre la qualité de vie contre les intérêts particuliers. Des directives claires de votre part auront un impact certain sur l’avenir des victimes, ne le négligez pas.
Avec mes remerciements pour votre attention et mes salutations distinguées.
Pascale Hoffmeyer

jeudi 21 juillet 2016

Surcoûts renouvelables

La Commission de régulation de l’énergie (CRE) vient de publier les prévisions 2017 des surcoûts liés au tarif d’achat des énergies renouvelables.
Elle évalue ce surcoût 2017 à 5,650 Milliards d’€, soit une augmentation de 19,7% en un an.
(4,720 Milliards « seulement » étaient prévus pour 2016 lors de la précédente délibération d’octobre 2015)
La part des énergies renouvelables dans les charges de service public de l’énergie passe ainsi la barre des 70% du total.
 
 
 
Le surcoût du tarif d’achat éolien (90,2€/MWh contre 90€/MWh en 2016) est estimé à 1,5 Milliard d’euros, celui du photovoltaïque à 2.8 Milliards d’euros, avec un tarif d’achat moyen qui passe à 356,9€/MWh, (contre 348,6€/MWh en 2016.)
Cette augmentation peut surprendre en regard des annonces de la baisse régulière des coûts de cette filière.
Pour information, la France est 1er exportateur mondial d’électricité avec un solde export net de 63,4TWh sur ces 12 derniers mois. (source douanes françaises)
Elle a exporté cette électricité au prix moyen de 33€/MWh.
Rappelons que les éoliennes étaient supposées générer un bénéfice à partir de 2015...

("En tablant sur une augmentation régulière des prix de 5 %, la contribution à la CSPE s'avère positive jusqu'en 2015. Les consommateurs seront donc obligés de payer plus cher pour le développement de l'éolien. Ensuite, la contribution devient négative. Les producteurs éoliens génèrent alors une rente pour la collectivité.") http://www.senat.fr/rap/r06-357-2/r06-357-212.html

dimanche 17 juillet 2016

On va mal très mal !!!


Honorables Maires et conseils Municipaux, nous vous invitons à prendre note de l'article suivant.
L'article est publiée le 15/07/2016 par: RÉMY PRUD'HOMME / Professeur émérite à l'Université de Paris.
En espérant que vous vous rendez compte des conséquences lourdes pour la France et ses habitants.
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Une installation photovoltaïque produit de l'électricité pendant environ 1.300 heures par an, l'éolien terrestre pendant 2.200 heures et l'éolien marin pendant 3.000 heures.

Le plan du gouvernement pour développer le photovoltaïque et les éoliennes est inutile sur le plan environnemental et coûteux. Il revient à substituer à une production d'électricité déjà assurée par le nucléaire le même volume émanant d'installations non existantes.
Soit 53 milliards d'engagements pour 6 milliards d'économies.
Dans le cadre de la transition énergétique, le gouvernement vient d'arrêter la Programmation pluriannuelle des investissements (PPI) dans l'électricité dite « renouvelable ». On y trouve pour le photovoltaïque, l'éolien terrestre et l'éolien maritime la puissance installée planifiée pour 2018 et pour 2023. Mais rien sur le coût de ces décisions.


Le gouvernement a-t-il calculé, puis caché ce coût ? Ou l'ignore-t-il ? Il fait penser à un gosse de riches qui va dans un magasin chic faire ses emplettes sans même regarder les étiquettes. Courons le risque de passer pour des grippe-sous, ou même pour des comptables (« horresco referens » !), et cherchons à évaluer ce coût, exercice plutôt facile.

Pour chacun des trois renouvelables cités, la programmation nous donne (en milliards de watts) la puissance du parc en 2018 et en 2023 et, donc, l'augmentation de puissance décidée. On a par ailleurs des estimations (fragiles) du coût d'un investissement de 1 milliard de watts : 2 milliards d'euros pour le photovoltaïque, 1,8 pour l'éolien terrestre, 4,8 pour l'éolien maritime. On obtient ainsi le coût du programme arrêté pour les cinq années 2018-2023 : environ 48 milliards d'euros.

Il faut y ajouter les dépenses d'investissement à engager pour le développement du réseau de transport de l'électricité. Comme la consommation n'augmente pas et que le réseau actuel est suffisant, les lignes nouvelles prévues (en plus des investissements de renouvellement) se justifient uniquement par la géographie nouvelle des installations de renouvelables. RTE, le responsable du réseau, estime cet investissement à 1 milliard par an, soit 5 milliards pour la période considérée. Au total, le PPI implique donc environ 53 milliards d'investissement, soit près de 11 milliards par an.

La note est lourde : un peu plus que le budget du ministère de la Justice (8 milliards), un peu moins que celui de l'Enseignement supérieur (13 milliards). Il faut la comparer avec les gains qu'elle permet.

Qu'a-t-on pour cette dépense ? De l'électricité. Une installation photovoltaïque produit de l'électricité pendant environ 1.300 heures par an, l'éolien terrestre pendant 2.200 heures et l'éolien marin pendant 3.000 heures. Un calcul simple permet d'estimer l'augmentation de production associée au programme officiel : 42 TWh (térawatt-heures). Cela représente 9 % de notre consommation et 10 % de notre production d'électricité nucléaire.

Le comparaison avec le nucléaire s'impose. Puisque la consommation d'électricité est pratiquement constante depuis une dizaine d'années (et tout suggère qu'elle le restera), la France n'a pas besoin d'augmenter sa production. Personne n'imagine réduire la production d'électricité hydraulique ni même la production d'électricité au gaz (faible, et nécessaire pour faire face aux pointes de demande). 42 TWh de plus de solaire et d'éolien, c'est donc 42 TWh de moins de nucléaire. Soit la fermeture d'environ 6 centrales nucléaires. Cela représente une économie. Nos centrales ont en effet besoin d'une mise aux normes - ce qu'on appelle le « grand carénage » - à un coût d'environ 1 milliard par centrale. En fermer 6 représente une moindre dépense de 6 milliards.

En termes économiques, le programme arrêté consiste donc à dépenser 53 milliards afin d'en économiser 6. (Une analyse plus complète prendrait en compte : l'économie sur les dépenses de combustibles nucléaires ; les coûts supplémentaires dus à l'intermittence imprévisible du soleil et du vent ; et les implications industrielles de la décision, mais ne changerait sans doute guère les ordres de grandeur.) En termes environnementaux, ce programme apporte-t-il un gain ? Nullement : l'électricité renouvelable produite ne rejette pas de CO2, l'électricité nucléaire évincée non plus.

Le plan gouvernemental d'électricité solaire et éolienne pour les cinq ans à venir apparaît donc comme un gaspillage d'un peu moins de 50 milliards d'euros. Ne pas engager ces investissements permettrait de produire exactement la même quantité d'électricité en 2023, et d'économiser cette dépense. La facture sera finalement payée par les consommateurs d'électricité ou par les contribuables. Le plan gouvernemental s'analyse comme une augmentation d'impôt de près de 10 milliards par an. En pis, en bien pis, car l'argent de nos impôts est (généralement) dépensé en créant de l'utilité, ce qui n'est pas le cas ici. Il offre un exemple caricatural de la façon dont nos décideurs décident : comme on aime, sans compter. La politique a ses raisons que la raison ne connaît point.

Rémy Prud'homme est professeur des universités.

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/0211117043579-energies-renouvelables-un-gaspillage-a-50-milliards-deuros-2014451.php?bFJTpllzZswwmc01.99

mardi 12 juillet 2016

Ecologie : les bonnes et mauvaises notes de la France

http://s-www.lejsl.com/images/E07B9887-5C28-4813-B045-D40FC77E1687/JSL_v1_02/le-nucleaire-continue-de-dominer-le-paysage-energetique-francais-constate-l-ocde-un-phenomene-qui-limite-l-emission-de-gaz-a-effet-de-serre-mais-ralentit-aussi-le-developpement-des-energies-vertes-cc-by-jean-louis-zimmermann-1468271737.jpgOnze ans que l’OCDE n’avait pas passé au crible les politiques françaises en matière d’environnement. Publié hier, son rapport pointe de belles ambitions et quelques lacunes tenaces.

Le JSL: Jean-Michel Lahire le 12/7/2016

 

 

BONS POINTS

De grandes ambitions. Du Grenelle de l’environnement (2007-2012) à la Cop 21 (2015), en passant par la loi sur la Transition énergétique (2015), notre pays a démontré son ambition en matière d’environnement. Bref, la France est un bon élève… du moins sur le papier, les grands principes ne se traduisant pas toujours efficacement dans les faits.


La croissance verte.- L’emploi dans l’économie verte a cru plus vite que dans l’ensemble de l’économie : en 2013, cette dernière pesait 1,5 % du PIB et représentait 440 000 emplois. Et avec des dépenses de recherche et développement plus fortes que dans les autres secteurs, la France est classée par l’OCDE parmi les leaders européens de l’éco-innovation. Cocorico !
Gestion de l’eau.- Un des points forts de notre pays selon l’OCDE, qui l’explique par une synergie entre grands groupes (Suez, Veolia) et organismes de recherche publics. L’organisme salue également la gestion intelligente des ressources en eau par bassins hydrographiques. Tout n’est cependant pas parfait en raison de la multiplicité des structures : la France compte 35 000 services publics d’eau potable et d’assainissement !
Gaz à effet de serre.- Avec 10 % de baisse des émissions de gaz à effet de serre (GES) entre 1990 et 2013, Paris a dépassé l’objectif du Protocole de Kyoto. Par rapport à son PIB, notre pays se situe même parmi les meilleurs élèves de l’OCDE. Un bon résultat qu’on doit en grande partie à l’importance du parc nucléaire, qui n’émet aucun GES.(sans commentaire)

PEUT MIEUX FAIRE

Énergies vertes.- En dépit des grands discours, les énergies renouvelables ne progressent pas… Il faudrait tripler les efforts entrepris depuis 2005 pour atteindre l’objectif de 23 % d’énergie verte dans le mix énergétique en 2020. Inatteignable selon l’OCDE, qui souligne la timidité de la transition énergétique à la française.
Biodiversité.- La multiplication des programmes de conservation et classements en zone protégée ne parvient pas à inverser la tendance : une espèce sur cinq est menacée en métropole. Et c’est pire outre-mer. L’agriculture intensive, la fragmentation des habitats et l’artificialisation des sols sont pointés du doigt.
Qualité de l’air.- En matière de polluants atmosphérique, la France se situe sous la moyenne des pays OCDE… mais explose de 33 % le plafond fixé par l’Union européenne pour les émissions de NO X (oxydes d’azote). Coupable tout désigné : un trafic routier encore largement dominé par le parc diesel (62 % en 2014).

MAUVAIS POINTS

Les pesticides.- En Europe, seule l’Espagne fait pire. La France est un des huit gros plus consommateurs de produits phytosanitaires au monde, et cela ne s’arrange pas. L’usage de pesticides a même augmenté ces dernières années ! Quant aux émissions d’ammoniac (NH 3 ), elles n’ont quasiment pas baissé depuis une douzaine d’années. Des produits qui se retrouvent dans les nappes phréatiques, la quasi-totalité des cours d’eau, l’air et les sols. En cause : l’agriculture intensive.
La fiscalité verte.- La France, reine du diesel. Même si l’augmentation du parc de véhicules utilisant ce carburant commence à marquer le pas, ce précepte toujours vérifié plombe le bilan que l’OCDE dresse de la « fiscalité écologique » dans notre pays. Des progrès ont certes été accomplis, mais l’organisation note que de nombreuses subventions continuent de favoriser des activités polluantes ou l’artificialisation des sols.
La démocratie environnementale.- L’OCDE note enfin que le public n’est consulté que trop tardivement sur les projets présentant un impact environnemental, et à un stade où ces derniers sont déjà quasiment ficelés. Une critique qui fait écho aux contestations des grands projets d’infrastructures comme l’aéroport de N.D.-des-Landes ou le barrage de Sivens.

Rapport consultable sur le site de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) : www.oecd.org


mardi 5 juillet 2016

Le charbon fait près de 23.000 morts par an dans l'UE



Nous pouvons remercier les allemands et plus particulièrement les écologistes (les grüner) d'être un modèle pour le développement des énergies renouvelables en France. Certains, appellent ce résultat le progrès!

Nous devons absolument réfléchir à  notre développement environnementale, social et culturel et ne pas laisser quelque-uns décider pour tous!

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 Près de 23.000 morts prématurées et un coût sanitaire de dizaines de milliards d'euros: les centrales au charbon de l'Union européenne font payer un lourd tribut qui devrait conduire à les fermer le plus rapidement possible, souligne mardi un rapport de plusieurs ONG.

AFP le

Intitulé "Le nuage noir de l'Europe: comment les pays utilisant du charbon rendent leurs voisins malades", il analyse les impacts sur la santé en 2013 des centrales européennes pour lesquelles des données suffisantes sont disponibles, soit 257 sur 280.

Le charbon a représenté 18% des émissions de gaz à effet de serre de l'UE en 2014.

Les émissions des centrales au charbon ont provoqué en 2013 22.900 morts prématurées, mais aussi des dizaines de milliers de cas de maladies cardiaques, bronchites, cancers, selon ce rapport réalisé par quatre ONG --le WWF, Climate Action Network, Heal (Alliance pour la santé et l'environnement) et Sandbag.
"Plus de la moitié des morts prématurées dans l'UE dues au charbon peuvent être attribuées à 30 centrales", précise le rapport.

Les impacts sanitaires du charbon ont engendré en 2013 "un coût global de 32,4 à 62,3 milliards d'euros", souligne-t-il. 

Il réfute ainsi "le mythe selon lequel le charbon est une source d'énergie bon marché", relève Anne Stauffer, directrice adjointe de Heal.

Les cinq pays les plus touchés par la pollution au charbon venue des pays voisins, s'ajoutant à celle provoquée par leurs propres centrales, sont l'Allemagne (3.630 morts prématurées au total), l'Italie (1.610), la France (1.380), la Grèce (1.050) et la Hongrie (700).

"La France a peu de charbon dans son mix énergétique mais est lourdement impactée par les centrales de ses voisins", souligne le rapport.

Les cinq pays dont les centrales ont provoqué le plus de décès au-delà de leurs frontières sont la Pologne (4.690 morts prématurées à l'étranger), l'Allemagne (2.490), la Roumanie (1.660), la Bulgarie (1.390) et le Royaume-Uni (1.350).

Les particules fines constituent "l'ingrédient le plus toxique" de la pollution par le charbon: elles ont fait environ 19.000 morts, soit 83% du total.

Ces particules d'un diamètre inférieur à 2,5 microns pénètrent profondément dans le système respiratoire et dans le sang. 

Elles peuvent se déplacer loin de leur lieu d'émission, "sur des centaines de kilomètres", rappelle le rapport, soulignant que près de 12.000 nouveaux cas de bronchite ont été enregistrés en 2013.

Quant au mercure produit par la combustion du charbon, il "endommage le système nerveux de milliers de foetus en Europe tous les ans".

"La pollution de l'air est responsable de millions de morts dans le monde entier" et le réchauffement climatique va "exacerber le problème", souligne Roberto Bertollini, représentant de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) auprès de l'UE.

La communauté internationale s'est engagée en décembre à Paris à limiter le réchauffement à 2°C, voire 1,5°, par rapport au niveau pré-industriel.

samedi 2 juillet 2016

En Normandie aussi!


 Encore une fois, une commune et un maire ont été abusés par les promesses d'un promoteur.
Il semblerait que la voix de Benoît Hennart ne porte pas jusqu'en Saône et Loire!

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Environnement. Les éoliennes ont du mal à convaincre dans l’Eure. On ne compte que trois parcs pour 14 machines en fonctionnement, contre 17 sites en Seine-Maritime.

 
Cela fait près de cinq ans que les quatre éoliennes de Quittebeuf trônent sur le plateau du Neubourg. Mais Benoît Hennart, le maire de cette bourgade d’environ 600 âmes, ne s’y est toujours pas fait. « Ça fait beaucoup de bruit ! J’habite à 900 m et, en fonction des vents, j’entends les pales. Ça ressemble au bruit d’une moissonneuse-batteuse ! »
Autre déception : la manne financière générée par la présence des aérogénérateurs : « Nous touchons 11 600 €. Ce n’est pas négligeable pour une petite commune. Mais le conseil départemental de l’Eure reçoit 14 000 € et la communauté de communes, 28 000 €. Nous avons tous les inconvénients mais recevons moins que les autres collectivités. De plus, les gens s’attendaient à avoir une facture d’électricité moins importante mais le courant généré est réinjecté dans le réseau. »

Si lui ne peut plus se battre contre ces moulins à vent, il continue à « alerter » élus et habitants lors de réunions publiques.

source: http://www.paris-normandie.fr/detail_communes/articles/4950962/le-departement-de-l-eure-ne-compte-que-14-eoliennes-comment-l-expliquer#.VqZLjbbhAgs