lundi 29 février 2016

Courrier à l'attention de nos Sénateurs



ASSOCIATION DE DEFENSE DE L’ENVIRONNEMENT ET DU PATRIMOINE
DU COLLECTIF BOURGUIGNON
« ACB »
Secteur Saône et Loire


Vent du Sud Morvan                                                                      à Montmort le 28 février 2016
71320 Montmort



Objet :Projet de loi « CAP »



A Madame, Marie MERCIER, Sénatrice de Saône et Loire,


Madame la Sénatrice,

Très prochainement, en séance solennelle du Sénat du 1er mars 2016, vous serez amené à vous prononcer sur le projet de loi sur la liberté de création, l’architecture et le patrimoine (dit projet de loi CAP).

Vous avez connaissance des atteintes graves à notre patrimoine culturelle et paysagers des territoires de la Nièvre, de la Saône et Loire et plus particulièrement du sud Morvan, avec la prolifération anarchique et incontrôlées de projets éoliens par des promoteurs peu scrupuleux.

Nos beaux paysages, notre environnement bocager, notre patrimoine commun seront à jamais bouleversés, pire transformés.

Vous avez validé la création du label « qualité architecturale pour les immeubles aménagement, ensembles architecturaux et ouvrages d’art de moins de 100 ans d’âge présentant un « intérêt architectural ou technique ». Ils sont nombreux dans notre région.

Vous avez ajouté un alinéa à l’article L553-1 du code de l’environnement visant à soumettre à l’avis conforme de l’architecture des bâtiments de France, (ABF), les éoliennes visibles depuis un immeuble classé ou inscrit aux Monuments  historiques  ou  site protégé   « dans  un périmètre  déterminé par une distance de 10 000 mètres ». Le parc Naturel du Morvan, la vieille église de Toulon et celle d’Issy l’Evêque  correspondent à ce critère.

Vous ne pouvez pas d’un côté soumettre en session ordinaire du 26 janvier 2016 un projet de loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages pour les sauvegarder et d’un autre, valider de tels projets dévastateurs qui présentent des dangers  ou des inconvénients, soit pour la santé, la sécurité, la salubrité publique, soit pour l’agriculture, soit pour la protection de la nature, de l’environnement et des paysages, soit pour l’utilisation rationnelle de l’énergie, soit pour la conservation des sites et des monuments, ainsi que des éléments du patrimoine archéologique (extrait Art.L511-1 du code de l’environnement) dans l’une des régions les moins ventées de France (dixit l’ADEME). Il est nécessaire de rappeler ici que la part de la production nationale d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent n’excède pas 4% en 2015, d’après le bilan annuel de RTE.

Nous comptons sur votre jugement pour sauvegarder notre patrimoine et préserver la biodiversité nécessaire à l’avenir de nos enfants.

Dans cette attente, je vous prie d’agréer, Madame la Sénatrice, l’expression de ma considération la plus distinguée.


En outre, nous attirons également votre attention sur la composition de la nouvelle commission départementale de la nature, des paysage et des sites (CDNPS) de Saône et Loire, qui « concourt à la protection de la nature, à la préservation des paysages, des sites et du cadre de vie et contribue à une gestion équilibrée des ressources naturelles et de l’espace dans un souci de développement durable ». (art. R 341-16 Code environnement) où la nomination de 2 salariés de sociétés spécialisées dans le développement de projets, la construction et l’exploitation de fermes éoliennes, pour le 4ème collège des sites et des paysages apparaît comme une véritable provocation et semble bien mal augurer de la destinée de cette commission. De plus, ces nominations ne présentent-elles pas le risque d’un conflit d’intérêts ?


Pour le collectif associatif ACB Section : Saône et Loire
Olivier DUBAR



























samedi 27 février 2016

Le saccage de notre patrimoine

Ces éoliennes que certains ne veulent plus voir autour des monuments historiques
 
Guillaume Chazouillères 26/02/16
© Capital.fr

 Le sénat vient de voter un amendement interdisant l’implantation de nouveaux mâts à moins de 10 kilomètres d’un monument historique sans l’accord des bâtiments de France. Voici en images ce qui a pu motiver un tel texte

© REA


 
Explosif ! Un amendement du sénateur du Jura Gilbert Barbier (RDSE) voté dans le cadre du « projet de loi sur la liberté de création, l'architecture et le patrimoine » dynamite les implantations d’éoliennes en France. Le texte adopté en première lecture impose de recueillir l’avis conforme d’un architecte des bâtiments de France (ABF) pour toute implantation de parc éolien situé dans un rayon de 10 kilomètres autour d’un monument historique. Jusqu'à maintenant, l’avis des ABF n'était que purement consultatif. Si le texte venait à être adopté à l’Assemblée nationale - ce qui est encore loin d’être fait -, la décision aurait l’effet d’une bombe...
Eglises, châteaux, immeubles classés… près de 45.000 monuments historiques quadrillent, en effet, aujourd’hui l’Hexagone. Or des périmètres de sécurité de 10 kilomètres restreindraient considérablement – pour ne pas dire élimineraient – toute possibilité d’implantation de nouveaux parcs. En attendant, le débat mérite d’être ouvert tant certaines implantations font déjà polémique. En voici quatre exemples.



> Château de Crévecoeur-le-Grand dans l’Oise


Cette bâtisse du XVIIème siècle, classée à l’inventaire des monuments historiques, a appartenu à l'amiral de Bonnivet, sous François Ier. Ce dernier y séjourna même quelques jours. Depuis environ huit ans, le château fait face 12 éoliennes de 120 mètres de haut, situées à la sortie de la ville.




> L’Abbaye Royale de Saint Jean-d’Angely en Charente-Maritime

L’édifice est classé monument historique et au patrimoine mondial UNESCO. Depuis 2012, l’Abbaye royale de Saint Jean-d’Angely (Charente-Maritime) – a vu fleurir tout autour d’elles 10 éoliennes. Selon la Fédération environnement durable, le premier mât planté dans la commune voisine de Bignay-Mazeray est situé à 3,4 kilomètres et le plus lointain pointe à 5,9 kilomètres.



> Abbaye de Lesterps en Charente

Chef d'œuvre de l’art roman, cette abbaye du Xème siècle compte 7 éoliennes de 105 mètres de haut autour d’elles. Les pales les plus proches se situent à 2 kilomètres de l’édifice.




> Eglise Saint-Salomon et Saint-Grégoire de Pithiviers dans le Loiret

L’église, classée monument historique, compte 5 éoliennes autour d’elle dont la première est située, d’après la Fédération développement durable, à seulement 500 mètres.

Guillaume Chazouillères 

© Capital.fr




vendredi 26 février 2016

Bilan de production 2015 de 5500 à 5700 éoliennes terrestres.


En 2015, 999 MW de puissance a été ajouté à la production d’électricité par les éoliennes terrestre en France. (999 MW = à 500 éoliennes de 2 MW.)

Leur production totale d’électricité pour l’année 2015 est de 21,1 TWh (21100 GWh). 
Cette production est 4,5% de la consommation totale de la France, qui est à 468 TWh.
Si on fait le calcul leur facteur de charge (rendement) moyenne est environ 23% de leur puissance installée qui est à 10,4 GW x 8765h = 91156 GWh (91,15 TWh).

C’est à dire qu’à des endroits ventés le facteur de charge sera entre 23 et 25%, sur des endroits moins venté le facteur de charge sera entre 18% et 23%.
Pour notre région qui est connu comme une des régions de moins venté (avec un vent moyen entre 5,5 et 6 m/sec) de la France, le facteur de charge d’un parc éolien sera plutôt 20% et donc largement en dessous ce 23%.  3% ressemble a pas beaucoup mais fait une différence financière de plus de 13%.  Une telle différence (sur un faible rendement) fait que les risques financiers (entre 1 et 1.5 million d’euros par MW) sont énormes.

Il faut savoir que la production éolienne dépend très fortement de la vitesse de vent, elle commence à produire un peu dès que le vent atteigne 5m/s (18 km/h), elle n’atteindra sa capacité maximale qu’à partir de 12m/s (43 km/h) pour être stoppé vers 25m/s pour éviter sa destruction. 

Le vent moyen dans notre région dépasse rarement le 6m/s. En plus un vent stable et régulier est très important pour la capacité de la production d’électricité d’une éolienne, c’est le contraire pour notre région ; dès qu’il y a plus de vent, le vent est en rafale (qui est le cas neuf sur dix).
C’est d’ailleurs la raison qu’obligent les promoteurs de mettre les éoliennes de plus en plus hautes, (encore plus cher, et gigantesques).  Ce n’est pas forcement que sur la hauteur il y a plus de vent mais il y a moins d’obstacles et donc un vent plus régulier.

Par conséquence ces énormes machines de vent (avec des pales de plus en plus large 55 m ou plus) produisent encore plus de bruit audibles et infrasonores (l'infrasons sont inaudibles pour le plus part des gens) et alors une menace encore plus élevé pour la santé humaines et des animaux, comme souvent ce sont les plus faibles qui seront les premiers victimes. (Bébés, personnes âgés, des personnes les plus vulnérables.) 

Pour les panneaux photovoltaïques le bilan n’est pas meilleur.
Une surface couverte avec des panneaux solaires entre 30.000 et 40.000 km carré  (3 à 4 fois la surface de la Saône et Loire) pour une production totale de 7,4 TWh pour 2015 = à 1,6% de la consommation totale de la France.     
C’est vrai les dangers sanitaires et nuisances directes pour l’homme, et des animaux, sont moins forts dans le cas des panneaux solaires. 

Malheureusement la réalité (vérité) est, que notre façon de consommation (gaspillage d’énergie) actuelle est beaucoup trop élevée. À croire que nous pouvons continuer notre mode de vie actuelle et résoudre les problèmes actuels supposé ; pollutions CO2, réchauffement climatique  grâce à les énergies renouvelables d’éoliennes et panneaux solaires c’est un mythe
Au contraire la pollution et l’épuisement des terres rares pour la planète seront encore beaucoup plus importants.

Espérons que il y a encore des hommes et femmes politiques qui auront le bon sens et le courage pour arrêter ce business (écologique) d’éoliennes, sinon nous allons le payer très cher, pas seulement par notre santé, la destruction des beaux paysages, et ces richesses naturel  par tout dans la France, mais aussi par notre facture d’électricité qui va exploser. (Voir l’Allemagne et la Danemark).

lundi 22 février 2016

On ne les verra pas!

Cathédrale de Coutances et l’éolienne de Gratot. Photo Daniel Picot

 

Position de la SPPEF (Société pour la protection des paysages et de l'Esthétique de la France)

Depuis dix ans, la SPPEF, tout en se battant contre les projets éoliens nuisibles pour le patrimoine paysager et bâti, avait adopté une position modérée de concertation avec les pouvoirs publics. Elle avait obtenu quelques mesures de protection, qui, bien qu’insuffisantes, permettaient de mieux contrôler le développement éolien.Lors de nombreuses réunions auxquelles elle a participé sur les schémas régionaux éoliens et sur la transition énergétique, elle a constaté avec regret que les débats étaient totalement artificiels et qu’en guise de concertation, il ne s’agissait que de faire avaliser des conclusions écrites d’avance.
Les « cavaliers » de la loi Brottes ont supprimé de fait une part importante des mesures de protection des paysages.

La SPPEF constate d’autre part que les informations données sont la plupart du temps tronquées, voire fausses, alors que la population est en droit de les connaître (article 7 de la Charte de l’Environnement) :

-       quelle est la production exacte rapportée à la capacité installée et surtout quand constate-t-on cette production : quand la France en a besoin ou quand elle doit l’exporter à perte ?

-       quel est le coût total réel des investissements,  inclus celui de la construction des lignes de raccordement au réseau (de l’ordre de 3000 kilomètres et d’environ de 50 milliards d’euros selon les déclarations de la Ministre devant l’Assemblée nationale), lignes qui de surcroît défigureront encore les paysages ?

-       quel est le véritable retour sur investissement pour les promoteurs, y compris les recettes de cession des certificats CO2 ?

-       quelles sont les subventions directes ou indirectes et quel sera le coût prévisionnel d’ici 2020 pour le consommateur d’une part, pour le budget de l’Etat de l’autre ?

-       quels sont les financements prévus (impôts et taxes) ?

-       quel sera le nombre réel de création d’emplois en France en période de chantiers et dans la durée ? quelle sera la destruction d’emplois dans d’autres secteurs économiques : hôtellerie, tourisme, pêche… ?

-       quel sera le coût des importations de matériels étrangers et l’incidence sur la balance commerciale ?


Toutes ces données existent, sont connues du gouvernement, mais regrettablement occultées. Dans ces conditions, la SPPEF demande un moratoire jusqu’à ce que tous ces éléments soient rendus publics et diffusés.

A défaut et dans cette attente, elle s’opposera désormais à tout projet éolien qu’il soit terrestre ou maritime.
   

dimanche 21 février 2016

Le sénat met un coup de frein à l'implantation des éoliennes.



Le Sénat met un coup de frein à l'implantation des éoliennes à proximité des monuments historiques

Règlementation | Aujourd'hui à 16h23 | Laurent Radisson l


Les sénateurs ont adopté mercredi 17 février une disposition qui impose de recueillir l'avis conforme de l'architecte des bâtiments de France (ABF) sur les projets d'éoliennes dans un périmètre de 10 km autour d'un immeuble classé, un monument historique ou un site patrimonial protégé dès lors qu'on les voit depuis ces monuments ou qu'elle sont visibles en même temps qu'eux. Cette disposition a été votée, contre l'avis du Gouvernement, via un amendement du sénateur Gilbert Barbier (RDS 

vendredi 19 février 2016

Le scandale des éoliennes


Le scandale des éoliennes:
Un reportage d'Armel Joubert des Ouches



L’énergie éolienne : un immense scandale financier, un massacre des paysages de France et une grande escroquerie payée par la taxe éolienne prélevée en toute discrétion par EDF.

La phrase du jour

Le PDG d'EDF, Jean-Bernard Lévy, le 16 février 2016 à Paris - AFP





"Depuis quelque temps, le marché de l'électricité en Europe connaît des dysfonctionnements", a expliqué M. Lévy. "Nous constatons une situation durable de surcapacités", engendrée par une consommation électrique atone et l'essor des énergies renouvelables.