jeudi 30 juin 2016

Eolien au Pays de Mormal

C'est toujours la même histoire! Un promoteur promet "monts et merveilles" et au final, il nous restera que les yeux pour pleurer.
Oups! Excusez-nous, on s'est trompés!

Pour les familles qui subiront la présence prégnante des éoliennes industrielles, il sera trop tard.

Il ne doit pas être très difficile de trouver les coordonnées de Yves Marchand, résidant au Pays de Mormal, commune de Salesches pour se tenir informé.

Cordialement.
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Le Pays de Mormal est-il une terre d’éoliennes ? Ghislain Cambier, Président de la Communauté de Communes du Pays de Mormal et Président du Parc Naturel Régional de l’Avesnois, cherche à « mettre du baume sur l’ensemble des plaies qui peuvent être ouvertes sur ce domaine ».

« On doit aller vers la mixité énergétique, c’est certain ; on ne peut pas se couvrir d’éoliennes, ça c’est une autre évidence, par contre on doit trouver un équilibre ». Un équilibre ? Peut-être au travers du pacte financier et fiscal, un pacte IFER, comme Imposition Forfaitaire sur les Entreprises de Réseaux, révisable en 2020. C’est ce qui a été proposé aux élus communautaires du Pays de Mormal lors de la dernière réunion communautaire à Frasnoy.

 Un pacte financier et fiscal parce qu’on « voit poindre des projets », a justifié le Président de la CCPM, parce que la législation a changé, parce qu’enfin certaines communes se sentent lésées. Ce sont les communes limitrophes de celles qui accueillent une éolienne ou un parc éolien ; elles ont les inconvénients - l’impact visuel au premier chef - sans les avantages. Par ce pacte, Ghislain Cambier veut donner de la visibilité aux communes sur les charges, une compensation aussi aux communes impactées par une installation éolienne.
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Yves Marchand, le Maire de Salesches peste sur les promoteurs éoliens, « on a triché avec nous, au départ on nous annonçait 44 000 euros / éolienne / an. On a touché 2 900, point ! Salesches, 1 000 ! »
« Va-t-on miner notre Communauté de Communes d’éoliennes ? », interroge Jean-Yves Fiérain, le Maire de Gommegnies, quatrième commune du Pays de Mormal avec ses 2 286 habitants. Jean-Yves Fiévain qui affiche clairement son opposition à l’implantation éolienne au Pays de Mormal, souhaite la création d’un « plan éolien à l’échelle intercommunale »

Ghislain Cambier qui est favorable à la mixité énergétique, lui répond, « les éoliennes doivent être de compétence intercommunale », pour plus de cohésion et de coordination avec les différentes communes et avec le Parc Naturel Régional de l’Avesnois qui a limité le schéma régional éolien

lire l'intégralité de l'article  http://www.canalfm.fr/article-Eolien%20au%20Pays%20de%20Mormal%20avec%20l%E2%80%99adoption%20d%E2%80%99un%20Pacte%20comme%20nouvelle%20cl%C3%A9%20de%20r%C3%A9partition%20des%20ressources%20fiscales%20et%20financi%C3%A8res-canal-fm-2173.html#

Des milliers de personnes flouées après un placement dans les énergies renouvelables

On leur avait proposé d'investir dans l'éolien ou le solaire, mais tous les projets ne se sont pas réalisés. Au final 40 millions d'euros se seraient évaporés.

Source: http://www.francetvinfo.fr/faits-divers/justice-proces/enquete-des-milliers-de-personnes-flouees-apres-un-placement-dans-les-energies-renouvelables_1279455.html

Ils rêvaient de faire fructifier leur épargne, mais ils ne reverront peut-être jamais leur argent. Sur Internet, des milliers de Français pensaient avoir déniché le placement miracle. 7% d'intérêt tout en finançant des énergies propres. C'est le cas de Philippe Barbet, président de l'association des victimes "Adief 7". Sur le papier, les projets étaient alléchants, financement de panneaux photovoltaïques dans le Doubs, construction d'éoliennes en Guyane. Philippe Barbet y investit plus de 100 000 euros. Comme lui des centaines de personnes y ont investi toutes leurs économies.

Alerte de l'autorité des marchés financiers

C'est une société, "FSB Holding" qui proposait par l'intermédiaire de l'une de ses filiales, ces 7% d'intérêt ou une défiscalisation pour inciter à investir dans les énergies renouvelables. Problème, tous les projets n'ont pas vu le jour. Des centaines d'épargnants y ont investi 40 millions d'euros au total.
 
En juin dernier, l'autorité des marchés financiers donne l'alerte . "Il a été révélé que très certainement  les rendements qui avaient été promis à ces particuliers avaient été versés grâce à l'argent de nouveaux investisseurs et c'est ça qui pose un problème majeur dans cette affaire", explique Me Hélène Féron-Poloni, avocate d'une partie des plaignants. L'enquête est désormais entre les mains de la brigade financière.
 
 http://leventtourne.org/enquete-des-milliers-de-personnes-flouees-apres-un-placement-dans-les-energies-renouvelables/
 
 

mercredi 29 juin 2016

L'impact de l'éolien est tel qu'on ne peut pas l'intégrer

Jean-Jacques Verdier espère que le développement de l’éolien sensibilise l’État et les élus à la qualité des paysages nivernais.
 
 Source: le Journal du Centre 28:6/2016
Jean-Jacques Verdier est consultant en paysage. Il alerte depuis plusieurs années sur le manque de reconnaissance de la qualité des paysages nivernais. Il plaide pour que le développement de l'éolien amène l'État et les élus à en prendre conscience et à mieux organiser l'aménagement du territoire.
Jean-Jacques Verdier a initié, en 2008, la réalisation de l'Atlas des paysages de la Nièvre, conduit par les services de l'État, afin d'identifier ses territoires. Mais aujourd'hui, il déplore toujours la faible diffusion de cet Atlas et le manque de compétences à disposition des élus pour les aider dans leurs décisions d'aménagement du territoire.

C'est dans un tel contexte, estime-t-il, que les porteurs de projets, comme ceux qui veulent implanter des éoliennes, peuvent s'engouffrer dans la brèche : ce sont eux qui conseillent les élus en leur vendant leur projet, ce qui les rend juges et parties. Jean-Jacques Verdier regrette aussi le manque d'études d'urbanisme de type Scot (*) et Plu (*), lors desquelles les habitants sont consultés en amont des projets. Aujourd'hui, on présente à la population des projets déjà avancés, ce qui occasionne des conflits.

Qu'est-ce qu'un (beau) paysage ?
Le paysage est indissociable de la perception de l'observateur, de son regard et de la culture qui lui est associée. Un paysage est identifié lorsqu'il est reconnu par la population, les élus et les touristes. Dans la Nièvre, le Morvan a une reconnaissance nationale, le canal du Nivernais et Nevers, aussi. Moins le val de Loire et l'ensemble du Nivernais, malgré leur valeur.
 
Pourquoi, alors que le Morvan est un paysage reconnu, c'est là que le projet d'éoliennes veut s'implanter ? Ce n'est pas tout à fait le Morvan, justement. L'Atlas des paysages le définit comme le Pays de Fours et Cercy-la-Tour est à la limite du Bazois.

Une construction humaine, telle que l'éolienne, nuit-elle forcément à un paysage de nature ? Non, les paysages, ne serait-ce que par les champs cultivés, ont été façonnés par l'activité de l'homme. Ils sont évolutifs par nature, pas figés. Mais l'impact de l'éolien est tel qu'on ne peut pas l'intégrer, il crée de nouveaux paysages. Il faut s'interroger sur la maîtrise de ce que l'on construit : la qualité et l'endroit approprié.
 
Les éoliennes ne peuvent-elles pas rendre un paysage attractif ? 
Le viaduc de Millau, par exemple, est un ouvrage d'art et apporte un plus dans son environnement. Les éoliennes sont au contraire toutes identiques. Les multiplier risque de banaliser les paysages : ils se ressembleront tous. Les adeptes du tourisme vert préfèrent les territoires préservés. Ils iront là où il n'y a pas d'éolien.

Comment faire pour répondre aux besoins énergétiques sans banaliser les paysages ? 
En diversifiant les énergies renouvelables. La Nièvre est, par exemple, un territoire éminemment forestier mais utilise insuffisamment son bois.
(*) Schéma de cohérence territoriale et Plan local d'urbanisme.
Alice Chevrier

vendredi 24 juin 2016

Résultat éolien calamiteux.


Communique de presse de la Fédération Environnement Durable Mai 2016, Résultat éolien calamiteux. Le gouvernement disjoncte.
En mai 2016, ERDF nous apprend que le parc éolien français a officiellement produit 1525 GWh d’électricité, soit 3,75% de l’ensemble de la production d’électricité de la France.

Le parc éolien français compte actuellement près de 7000 éoliennes. Il a coûté plus de 20 milliards d’euros d’investissements, dont 75% ont consisté à importer des machines du Danemark ou d’Allemagne.
Si d’aventure, un citoyen se risquait à faire une règle de trois, il calculerait qu’il faut implanter 186.0000 éoliennes, soit un investissement de 533 milliards d’euros, pour produire, en théorie, 100% de l’électricité nationale.

En théorie, car la stupéfaction de ce citoyen sera totale quand il réalisera d’une part, que les jours où il n’y a pas de vent, ces 186.0000 éoliennes ne servent strictement à rien et plongent la France dans un blackout complet. D’autre part que les jours trop ventés, il faut impérativement et rapidement arrêter ces machines pour ne pas mettre le réseau en panne si la consommation est faible, avec l’obligation de se débarrasser par tous les moyens de cette électricité surproduite en la bradant sur le marché libre à n’importe quel prix, même négatif.
Ce citoyen pourra alors légitimement s’interroger sur le bien fondé de la stratégie énergétique poursuivie par les dirigeants de la France, et plus spécialement sur le programme de la « Transition Energétique » gravé dans le marbre par le gouvernement actuel. Mais lorsque qu’il découvrira qu’en dépit de la défaillance indiscutable des résultats réels de l’éolien terrestre, la ministre de l’environnement Ségolène Royal a décidé de tripler au plus vite le nombre actuel d’éoliennes terrestres, et qu’elle a lancé dans la précipitation un troisième appel d’offre pour implanter des parcs éoliens marins au ras du littoral, il est légitime de se demander, s’il ne va pas en conclure que le gouvernement français a complètement disjoncté.

Contact Presse Jean-Louis Butré Fédération Environnement Durable
http://environnementdurable.net contact@environnementdurable.net