dimanche 28 août 2016

La guerre des éoliennes

Transition énergétique à l'allemande....

Pour tous ceux que l'Allemagne fait rêver.
Pour tous ceux qui vantent le modèle allemand,
voici un film de la chaîne de télévision allemande ARD - Das Erste - 1er août 2016


Ce film est sous titré en cliquant sur l’icône en bas à droite.


 
« Quelques-uns font de gros profits aux dépens des citoyens et de la nature. »

Dans ce film de 29 minutes de la 1ère chaîne de télévision publique allemande, tous les thèmes essentiels ont été abordés :
  • la destruction de l'environnement par les éoliennes
  • leur inutilité
  • les prises illégales d'intérêts des élus
  • les nuisances des éoliennes
  • la collusion entre la fédération de protection de la nature et le lobby éolien
  • la pauvreté énergétique
  • la révolte du lobby éolien contre la réforme de la loi sur les énergies renouvelables
  • la pression du lobby éolien sur les décideurs
disponible également sur le site: http://fr.friends-against-wind.org et Youtube


jeudi 25 août 2016

Les mêmes nuisances en Finlande


« J’habite à environ 10 km d’éoliennes, je pensais être à l’abri, je me trompais. »

« S’il vous plaît, prenez le cas des infrasons au sérieux lors de la révision des directives européennes sur la pollution sonore. »

Le 18 juillet 2016, Leena, qui habite en Finlande, a écrit aux membres de la commission chargée de l’élaboration des directives de l’OMS relatives au bruit dans l’environnement en Europe :

Maison en bois de Finlande

Traduit de l'anglais par B. V.

""Chère Madame Héroux et toute autre personne concernée,

Ici, à l’ouest de la Finlande, environ 200 personnes ont déjà déménagé à cause des infrasons éoliens. Ils étaient devenus malades à cause des infrasons.

Je pensais être à l’abri, je vis à environ 10 kilomètres des éoliennes de Santavuori situées à Ilmajoki.
Je me trompais !

Peu après que les 17 éoliennes de 3,5 MW aient commencé à tourner ce printemps, ma vie a changé. Je ne peux pas dormir à la maison dans mon ranch à chevaux rural, j’ai en permanence mal à la tête, je ressens des changements de pression dans les oreilles, mon cœur bat à un rythme irrégulier et ma pression sanguine est élevée quand les éoliennes tournent. Si elles sont arrêtées ou que je m’éloigne de 20/30 km, je me sens bien.
Je ne pouvais pas imaginer que les effets des aérogénérateurs iraient si loin !

S’il vous plaît, prenez le cas des infrasons au sérieux lors de la révision des directives européennes sur la pollution sonore.

Je mène des recherches sur les effets des infrasons sur les animaux ici en Finlande.

J’ai reçu des appels d’agriculteurs et il semble que les éoliennes causent de nombreuses fausses couches et avortements chez les vaches et les visons. Il y a une augmentation des cas de mort subite chez les porcs. Des poulains naissent avec des malformations. Les vaches, les chiens et les visons n’ont plus de chaleurs, ils n’ont plus d’attirance sexuelle, ce qui signifie que moins d’animaux naîtront dans les fermes dans un futur proche.
Si vous pouvez faire quelque chose pour faire cesser ou minimiser cette folie, s’il vous plaît, faites-le. Je ne veux pas quitter ma maison, et où irais-je avec 10 chevaux ?""

Sincèrement,

Leena
Finlande

mardi 23 août 2016

6 raisons pour lesquelles l’éolien est inutile et nuisible

L’implantation d’éoliennes en France n’obéit qu’à une volonté idéologique qui profite à quelques affairistes astucieux sans aucun gain écologique, financier ou climatique en retour pour la collectivité.

 Par Michel Gay

L’éolien est INUTILE

1 Inutile, parce que la France produit déjà un excédent d’électricité.

En 2015, la France a exporté 11 % de sa production électrique, le plus souvent pendant les pointes de productions éoliennes qui ne correspondent pas à la demande d’électricité.
Quand la France cherche à se débarrasser d’un excédent d’électricité (dû notamment aux éoliennes), ses voisins qui ont aussi des éoliennes (comme l’Allemagne) ont le même problème au même moment.

2 Inutile dans la lutte contre le réchauffement climatique.

Dans notre pays, la production thermique fossile est déjà une des plus basses d’Europe (6,2% seulement du total de l’électricité produite en 2015) et donc les émissions de CO2 sont aussi parmi les plus faibles (autour de 45 grammes par kilowattheure). Cette production fossile minimum doit être conservée, pour pallier les creux des productions éoliennes (et photovoltaïques), notamment lorsque la consommation est importante pendant les nuits froides et sans vent d’hiver, par exemple.
En réalité, l’objectif des partisans des éoliennes n’est pas de remplacer l’électricité d’origine fossile qui émet des gaz à effet de serre, mais la production nucléaire… qui n’en émet pas. Du point de vue de la lutte contre le réchauffement climatique, cet objectif est dépourvu d’intérêt.

3 Enfin, inutile pour améliorer l’emploi en France

Les éoliennes sont fabriquées en Allemagne, au Danemark et en Espagne. De plus, les équipes de montage viennent surtout de pays de l’Est, sous le régime des travailleurs détachés. La part du travail français est faible.

L’éolien est aussi NUISIBLE

1 Nuisible au marché de l’électricité en faisant chuter artificiellement les prix de gros.

La production subventionnée des éoliennes en Europe a provoqué un effondrement des cours de l’électricité, et donc des recettes pour financer les futurs investissements. Cette baisse des prix ne profite pas au consommateur / client qui paie les subventions dans sa facture d’électricité. Le jour de Pâques 2016, par exemple, la production éolienne excédentaire a fait chuter le cours de l’électricité sur le marché de gros au dixième du prix garanti par l’État aux producteurs éoliens grâce aux subventions des consommateurs et des contribuables.

2 Nuisible par son intermittence qui nécessite un couplage avec du gaz ou du fioul.

En France, les éoliennes ne tournent en moyenne sur l’année qu’à 24 % de leur puissance installée. La plupart du temps, elles fonctionnent au ralenti, ou bien les pales tournent à vide sans rien produire, ou elles sont à l’arrêt.
Or, la production d’électricité doit en permanence égaler la consommation sinon le réseau s’effondre. Qui prend le relais ?
En France, les centrales hydroélectriques existantes, ou à venir, ne peuvent pas et ne pourront jamais jouer ce rôle. Seules des turbines à gaz ou à fioul (combustibles importés et polluants), sont suffisamment souples pour être actionnées rapidement.

Les statistiques publiées par le Réseau de transport d’électricité (RTE) indiquent que la puissance fournie par les éoliennes en France varie d’environ 1% (souvent) à 80 % (rarement) de la puissance installée.
Par conséquent, tout pays qui demande à l’éolien une part importante de son alimentation électrique doit créer ou maintenir en parallèle des installations fossiles de secours d’une puissance égale à celle de l’éolien. Ces centrales à combustibles fossiles, peu utilisées, ne seront pas rentables, et donc leurs productions auront un coût élevé. Les exploitants européens de centrales à gaz ont déjà averti les pouvoirs publics qu’ils ne les maintiendraient pas en fonctionnement sans subventions. Si l’éolien devait assurer une part importante de l’alimentation électrique, il y a là un coût caché potentiellement très élevé qui n’est jamais présenté au public.
L’éolien couplé avec le gaz est une fausse énergie propre.

3 Nuisible par ses inconvénients visuels, sonores et financiers pour les habitants proches.

Les éoliennes implantées aujourd’hui en France mesurent jusqu’à 180 mètres de haut en bout de pales. En Belgique et en Allemagne, des engins de 200 mètres apparaissent (soit les deux tiers d’une tour Eiffel). Il en résulte une altération du cadre de vie et une dépréciation des habitations proches. Des décisions de justice ont admis des pertes de valeur allant jusqu’à 40 %.
De plus, ces engins risquent de ne jamais être enlevés. La caution réglementaire n’est aujourd’hui que de 50 000 € par éolienne. Or, le coût d’enlèvement est d’environ 150 000 € par éolienne de 2 MW (le socle de béton restant enfoui). Aux États-Unis, 14 000 éoliennes sont abandonnées et rouillent sur pied.
Accepter un projet éolien c’est donc, probablement, dégrader le paysage et la qualité de vie pour longtemps.
Enfin, les ressources engrangées par les communes sont artificielles. C’est l’ensemble des contribuables et des consommateurs français qui s’appauvrit en finançant les revenus versés aux promoteurs des éoliennes.
La loi transition énergétique de 2015 prévoit le remplacement du tiers de la production nucléaire par des énergies renouvelables à l’horizon de 2025. Cet objectif est une folie, en raison :
  • de son coût monstrueux,
  • de l’insupportable densité d’éoliennes qui en résulterait (il faudrait implanter 22 000 engins de 2 MW supplémentaires, à ajouter aux 6 000 éoliennes de puissances diverses qui existent déjà),
  • de son intermittence qui obligerait à reconstruire des centrales thermiques fossiles pour assurer la continuité de l’approvisionnement les jours (et les semaines) sans vent.
Au nom de quoi ces sacrifices pseudo-écologiques et financiers devraient être acceptés ?
L’implantation d’éoliennes en France n’obéit qu’à une volonté idéologique antinucléaire qui profite à quelques affairistes astucieux sans aucun gain écologique, financier ou climatique en retour pour la collectivité. Son développement inutile et nuisible doit être arrêté.

mercredi 10 août 2016

« Les infrasons des éoliennes démolissent ma vie »

Témoignage envoyé à la sénatrice Hélène Lipietz, en réponse à sa question écrite au Sénat français sur les distances entre le lieu d'implantation d'une éolienne et des habitations. 23 mai 2014


H. de Bonneville


"Bonjour Madame,

D’abord, je salue votre courage et votre honnêteté. Je vous signale ensuite que les infrasons d’éoliennes situées à 11.5 km de chez moi démolissent ma vie depuis 7 ans maintenant.
A force de ne pas pouvoir ni dormir la nuit ni me remettre à pratiquement aucun autre moment chez moi, j’ai petit à petit été incapable de travailler.

J’ai passé mon temps, quand j’en avais l’énergie, à « essayer » des endroits autour de chez moi et il s’avère que j’entends, du verbe entendre, ces infrasons d’éoliennes absolument partout dans un rayon de 20 km autour de la moindre éolienne géante.

Seulement la nuit en ville, car le jour la rumeur de l’activité citadine couvre ces infrasons. Mais ils m’empêchent de dormir dans le calme qui règne la nuit. Chez moi, à la campagne, c’est tout le temps.

Pour information, un acousticien a mesuré chez moi la valeur de 50dBZ/6Hz un jour sans vent chez moi au moment même où je lui disais que j’entendais ces affreux infrasons, et ils étaient très faibles à ce moment-là. 

Je n’ose imaginer quelle aurait été la mesure lorsque ces infrasons sont beaucoup plus forts, ce qui est le cas général, y compris en pleine nuit.

Actuellement, je dois vivre en faisant du bruit chez moi, parfois beaucoup de bruit, NUIT et JOUR. Cette « technique » m’a sauvé la vie, je n’exagère pas. Mais à long terme, c’est invivable. Je veux pourtant pouvoir vivre chez moi. Ne sommes-nous pas EN FRANCE ?

J’ai tenu un « Journal » au jour le jour pendant 2 ans. Je vous l’aurais bien envoyé, en le joignant ici en PJ, mais comment faire ? http://fr.friends-against-wind.org/doc/journal_eolien-2010-2014.pdf

Bien respectueusement,

Hubert de Bonneville”

Nuisances sonores liées aux éoliennes (Encore, mais en Bourgogne!)

« Ce que je vis au quotidien chez moi depuis presque un an, sans interruption et sans espoir que cela cesse un jour, s’apparente, sans exagérer, à de la torture. »

 Madame R. (d'Auxerre) a écrit aujourd'hui aux membres de la commission chargée de l’élaboration des directives de l’OMS relatives au bruit dans l’environnement en Europe :

 Il y a environ un an, sont apparus dans ma maison située dans un quartier résidentiel calme d’AUXERRE (YONNE), des résonances, des bourdonnements, des bruits sourds plus ou moins continus, de très basse fréquence, parfois pulsants, également des vibrations ressenties tant dans mon corps (dans mon lit, sur mon canapé, par exemple) que dans mes tympans, le tout jour et nuit, quasiment en permanence avec des variantes dans leurs manifestations.

Ces « bruits » s’entendent dans toutes mes pièces. Ils semblent venir de nulle part et de partout, et pénétrer autant par la boîte crânienne que par les oreilles.

Ils paraissent faibles en décibels « classiques » dB(A), et sans doute quasi imperceptibles pour quelqu’un de passage, mais absolument insupportables dans le cadre d’une exposition quotidienne et constante. Ils paraissent à la fois « sourds » et puissants.
Leur sonorité « infra-grave », leur caractéristique vibratoire, qui provoque également des pressions dans mes oreilles et ma poitrine, les rend en outre particulièrement pénibles.

Ils m’empêchent de dormir, de lire, de travailler, de me détendre chez moi, je n’ai plus jamais un instant de quiétude dans la maison que j’ai achetée. Ils m’occasionnent un stress permanent et cela s’aggrave avec le temps. Ils s’entendent même télévision ou radio allumée. Ils ne sont pas arrêtés par les bouchons d’oreilles.
Ils font penser par moments à des bruits de moteur (comme un gros véhicule diesel ou engin de chantier qui stationnerait au loin en laissant tourner son moteur 24h/24) mais aussi à des bruits de « brassage » rappelant un peu une machine à laver (en plus grave).
Ils sont parfois pulsants, ce qui donne l’impression, ainsi que leur sonorité, qu’une rave-party « sourde » mais permanente se déroule au loin, De manière générale, j’ai un bruit de fond constant sous forme de bourdonnement très désagréable.

Ayant éliminé les causes internes à ma maison (compteur EDF coupé, ils subsistent), j’ai observé mon environnement et ce qui avait changé récemment, émis toutes sortes d’hypothèses qui s’avèrent finalement invalides, et ai finalement acquis la conviction qu’ils étaient provoqués d’une manière ou d’une autre par des parcs éoliens récemment construits sur les collines d’en face (12 + 16 machines ; les 16 dernières, de 150 m de haut, mises en route au moment où j’ai remarqué ces bruits de manière quotidienne).
Ces machines sont situées à une distance à vol d’oiseau que j’évaluerais à environ 8 km. Elles sont en hauteur, et ma maison est également en hauteur de l’autre côté de la vallée, vallée dans laquelle se trouve la ville, traversée par la rivière.

Il existe également 2 autres parcs, de 21 machines géantes en tout, de l’autre côté, non visibles de chez moi et sans doute un peu plus loin.

Un des très rares après-midis où un calme « plat » s’était à nouveau installé chez moi, les éoliennes les plus récentes et les plus grandes ne tournaient pas…. (ce qui est extrêmement rare).
De plus, j’ai remarqué par hasard qu’il m’arrivait d’entendre, d’autres lieux fermés dans la ville ou les environs (appartement, bâtiment, voiture fermée avec moteur arrêté), certains de ces bruits, et d’y ressentir les vibrations. Ce qui tendrait à prouver qu’il s’agit d’une source de grande ampleur et qui diffuse loin.
Par contre, je ne les entends pas partout, y compris à d’autres endroits où j’ai dormi ces derniers mois. Il ne s’agit ni d’acouphènes, ni d’hallucinations (j’ai consulté divers médecins). J’ai une audition normale compte-tenu de mon âge. D’autres personnes de passages entendent d’ailleurs bien le « bourdonnement » dans ma maison.

De l’extérieur il ne s’entend pas, ou moins et rarement (le bruit de fond de la ville le couvre sans doute).
J’ai alors fait des recherches, et eu la surprise de constater qu’énormément de personnes souffraient, depuis plusieurs années, de manifestations semblables en France et ailleurs, beaucoup cherchant la cause de bruits sourds ou de « bourdonnements » apparus chez eux sans jamais la trouver (« forums »), et d’autres, ayant pu faire le lien avec des éoliennes même lointaines, sans jamais être pris au sérieux par les pouvoirs publics (exemple, Monsieur Hubert de Bonneville, que je ne connais pas, mais qui a publié un journal en ligne, décrivant sa vie devenue un enfer depuis des années. Je confirme, pour le vivre également aujourd’hui, que ce qu’il dit est tout-à-fait plausible et non exagéré).

J’ai ensuite lu tout ce que j’ai pu trouver comme publications sur le sujet, en particulier sur les basses fréquences et infrasons des éoliennes, par exemple :
  • Le fait qu’elles en produisent énormément, d’autant plus qu’elles sont grandes, et que ces fréquences portent à des kms sans être réellement atténuées, ceci semblant incontesté (sauf bien-sûr, par les promoteurs éoliens et les élus…).
  • Les doutes également sur la propagation de leurs vibrations par le sol, même loin, selon les terrains.
  • Le fait que la règlementation française les dispense, étonnamment, de mesure de basse fréquence…. (Arrêté du 26 août 2011).
  • L’effet des basses fréquences et infrasons sur la santé humaine au sens large, notamment pour celui qui en subit quotidiennement.
  • La perception des infrasons par l’homme, la forme des manifestations de ceux-ci dans un lieu fermé.
  • Les nombreuses alertes lancées dans certains pays, par des médecins par exemple.
J’ai interrogé certains scientifiques, chercheurs, acousticiens, médecins, qui m’ont confirmé que mon hypothèse était plausible, voire probable.
Une acousticienne m’a au passage expliqué que les infrasons, qu’on croyait imperceptibles par l’oreille humaine, pouvaient en réalité être perçus, d’une manière certes un peu différente que les sons dits audibles mais non moins nocive (voire plus); et que la mesure faite avec un sonomètre classique était totalement inadaptée à ces fréquences, qui devraient être relevées avec un matériel bien spécifique, par un acousticien qualifié et en dB(G) (et non en dB(A), qui les sous-estiment).
Cela est d’ailleurs corroboré par Jacques CHATILLON de l’INRS dans ses publications (effet des expositions aux infrasons dans le monde du travail) accessibles sur internet depuis 2006 :
http://www.inrs.fr/media.html?refINRS=ND%202250
Ce que je vis au quotidien chez moi depuis presque 1 an, sans interruption et sans espoir que cela cesse un jour, s’apparente, sans exagérer, à de la torture.
En plus de ses conséquences directes sur la santé, cette nuisance est clairement un motif de suicide (imaginez-vous vivre avec, en permanence, chez vous, un bruit de fond infra-grave extrêmement nuisible avec à la clé, aucune solution), d’autant plus que compte-tenu du nombre de projets éoliens en cours dans notre pays, et de la portée de nuisance de ces machines, plus aucun lieu n’en sera préservé. Même en déménageant, ce qui est en soi un crève-cœur pour qui a investi son logement, sans compter le côté financier, personne ne peut être certain de ne pas retrouver cet enfer ailleurs.
Ces nuisances sont par ailleurs doublement pernicieuses :
  1. outre la différence de sensibilité auditive d’un individu à l’autre, elles ne sont pas perçues de manière flagrante par quelqu’un qui ne fait que passer. Elles semblent d’ailleurs clairement être de plus en plus insupportables en fonction de la durée d’exposition.
  2. les victimes qui ont acquis la certitude que leur source est éolienne n’ont elles-mêmes pas intérêt à s’en plaindre trop fort car, n’ayant d’autre choix, si elles ne le supportent pas, que de fuir leur maison, elles ne trouveraient aucun acquéreur.
Actuellement je me retrouve totalement désespérée, je suis épuisée à force de ne pas dormir. Par ailleurs, je commence à être très inquiète pour les conséquences que cela peut avoir sur ma santé. Personne n’ignore que la privation de sommeil et le stress permanent induisent des effets qui peuvent être graves. En outre, les vibrations provoquées chez moi par ces probables infrasons se ressentent par moment très fort dans mes tympans mais aussi dans mes membres, mes yeux, et même mon cœur. Nul ne semble en France s’être sérieusement penché sur la question de ce que ces manifestations peuvent entraîner à terme. On table apparemment sur le fait que personne ne pourra prouver le lien si d’éventuels problèmes graves et irréversibles de santé en découlaient.

Inutile de vous préciser qu’aucun de mes appels d’aide aux pouvoirs publics locaux ou nationaux n’a été pris au sérieux (j’ai écrit à la ministre de l’écologie, à la ministre de la santé, à la préfecture, et à la DREAL : aucune réponse). Sur ce sujet, un seul mot d’ordre : les éoliennes, c’est l’avenir énergétique. À partir de là, tous ceux qui pointent un problème qui y serait lié sont soupçonnés d’être dingues, ou de vouloir « revenir à la bougie », ou encore, accusés de « préférer le nucléaire ». Je me suis heurtée à du mépris et à une suspicion systématique, à du déni, et à des discours visant à prouver que le problème venait de moi.
Les médecins consultés sur le plan local, s’ils ont bien vu que je n’inventais rien et m’ont crue, semblaient cependant pour la plupart « tomber des nues »…
Pourtant, sur internet, de nombreux forums de discussion regroupent des personnes qui comme moi, vivent cet enfer chez eux et cherchent désespérément la source de ce bruit constant. S’il est vrai que sur internet on ne sait jamais qui s’exprime (et il y a d’ailleurs vraisemblablement des lobbies qui y interviennent pour brouiller les pistes), et si beaucoup font des hypothèses farfelues sur la provenance de ce bruit, la plupart des personnes qui s’expriment là sont manifestement réellement confrontées à un phénomène identique, récent et très nuisible, qu'elles décrivent à peu près de la même façon.

Exemples :
 
Toutes les alertes lancées depuis longtemps dans le monde, au sujet des infrasons et basses fréquences propagés en masse et à beaucoup plus grande distance qu’on le croit, dans les habitations, par ces machines géantes qui poussent comme des champignons, alertes lancées par des victimes, des médecins, des associations ou des scientifiques divers, ne peut pas être le seul fait d’un délire collectif ou de quelques pro-nucléaires qui voudraient la mort de l’éolien et de l’écologie !
Aussi, je compte sur vous pour prendre en considération mon courriel et vous prie d’agréer, madame, l’expression de ma meilleure considération.
Je reste à votre disposition pour toute précision.
Madame R."

 

mardi 9 août 2016

Riverains d'éoliennes de 200 m de haut

Les premières maisons des riverains sont à moins de 700 mètres de ces turbines géantes.

Six machines sont installées sur les 11 prévues, et les problèmes de bruit commencent.
Témoignages des habitants des villages d'Estinnes, de Bray et de Vellereille.


Film réalisé par la Plateforme Vent de Raison www.ventderaison.com


« Le bruit d’une éolienne, c’est simplement infernal… »

Noëlle Marchet habite sur le plateau d’Ally, près de Brioude en Haute-Loire. Mais il y a 3 ans, sa vie a tout simplement basculé lorsque 26 éoliennes ont été installées !
Noëlle Marchet en a trois à moins de 500 mètres de sa petite maison. Et aujourd’hui, elle est tout simplement à bout.
« La première nuisance, explique-t-elle, c’est le bruit. Pas tous les jours. Mais quand il y a un vent soutenu, régulier, alors là, c’est infernal. On dirait comme un train qui entre en gare. C’est un bruit saoulant. On entend aussi la génératrice, le moteur qui produit de l’électricité. C’est comme un bruit d’avion lointain ».
L’autre nuisance subie par Noëlle Marchet, c’est le givre.« Parce que quand il gèle, le givre est projeté au loin et là, il y a aussi des risques ». Elle l’avoue : elle est très perturbée et décrit des bruits amplifiés, quand le sol est mouillé, sur les toitures en tôle…
Et puis, il y a l’ombre des pales. « Cela peut paraître anecdotique, poursuit-elle, mais dans certains cas, c’est très gênant ».
Noëlle Marchet a dû faire isoler plusieurs murs de sa maison et changer les vitrages pour ne pas entendre les éoliennes de l’intérieur.
« Certains voisins ont accepté que l’exploitant finance ces travaux. Pas moi, car accepter, c’est se taire ».
F. P.

 Article du journal Le Progrès - 23 novembre 2013


le SYNDROME ÉOLIEN expliqué par le Docteur Augry de Guerville.

 Film réalisé par l'AAPLX à destination des habitants de la communauté de communes de Mercoeur en Xaintrie - Corrèze.

Une éolienne a pris feu à Scholen (Basse-Saxe)

Les pales en feu sont tombées à terre et ont enflammé de petites surfaces d'un champ de céréales.

lundi 8 août 2016

Le roi des énergies vertes vendait du vent

Paris Match | Publié le 05/08/2016 à 07h00 |Mis à jour le 05/08/2016 à 13h18
 

Citoyens Investissez dans l'éolien .... Vous ne serez pas déçus... !!!!!

 
La déroute du groupe d’énergies renouvelables FSB Holding laisse sur la paille des milliers d’épargnants pour plus de 50 millions d’euros.


Depuis le début de l’année, des centaines de dossiers de faillite s’empilent au tribunal de commerce de Paris. Ils visent la myriade de filiales de la société FSB Holding, elle aussi mise en liquidation le 10 juillet dernier. Parallèlement, une information judiciaire pour des soupçons d’escroquerie est ouverte depuis peu au palais de justice.


Bourgeoisement installée dans le quartier des Champs-Elysées, la Financière de Saint-Barth – en abrégé FSB Holding – s’affiche, avant sa déconfiture, comme un opérateur éminent sur le marché en plein boom de l’environnement. Des éoliennes aux centrales ­solaires en passant par le traitement des déchets, les logements écologiques ou même les voitures électriques, la société surfe sur la vague écolo du Grenelle de l’environnement. Les ambitions de ­Stéphane Jacob, son « fondateur-directeur général », semblent sans limite. Pour appâter les investisseurs, FSB Holding, via sa filiale France Energies Finance (FEF), concocte des montages financiers aux rendements alléchants.

Il y a d’abord du ­Girardin industriel, un dispositif de défiscalisation lancé par l’Etat pour soutenir l’activité dans les départements d’outre-mer. En contrepartie d’une ristourne sur leurs impôts, les clients de FSB, sont censés financer l’installation d’éoliennes et de ­centrales photovoltaïques aux Antilles et en Guyane. Leur bénéfice prévu est d’environ 15 à 20 % du montant des sommes versées.

Par l’intermédiaire du cabinet de courtage Legendre Patrimoine, bizarrement tenu par des proches de l’Eglise de scientologie, le groupe propose aussi un placement miracle : le produit France Energies 7 %. Cette fois, l’argent des ­épargnants doit être investi outre-mer dans des centrales ­solaires avec un rendement garanti de 7 % par an. Sur ses ­prospectus, FSB étale deux arguments imparables : « les meilleurs ensoleillements de France » pour ses centrales et la « ­sécurité » du rachat par EDF de l’électricité produite


 

samedi 6 août 2016

Communiqué de la FED

L'éolien français ne produit pratiquement rien et de façon totalement aléatoire 

Vous pouvez consulter sur le site de l'EPAW l'ensemble des données officielles concernant l’électricité de la France fournies par l" European Network of Transmission System Operators for Electricity" (ENTSOE) http://epaw.org/echoes.php?lang=fr&article=n538

Deux graphiques résument la situation de l'éolien français

- Le premier indique que durant les 6 premiers mois 2016, les 7000 éoliennes en fonctionnement sur la France ont produit 3,99% de l'électricité de notre pays.







- Le second graphique montre que la puissance réelle des éoliennes depuis 18 mois à pratiquement oscillé entre 0 MW et 7.500 MW


Il prouve l'extraordinaire intermittence de la production de l'électricité éolienne française et il met en lumière les mensonges de l'ADEME et des syndicats des énergies renouvelables qui affirment que les régimes de vent en France étant très différents ( effet de foisonnement) , les éoliennes assurent une production d'électricité continue...

En conclusion les performance de l'éolien français sont lamentables au regard des sommes gigantesque englouties depuis 15 ans par les citoyens . C'est une ponction financière immorale organisée par l'Etat pour transférer de l'argent public vers des intérêts privés.

Cordialement Jean-Louis Butré
Président Fédération Environnement Durable

vendredi 5 août 2016

Nuisances acoustiques des éoliennes industrielles

« La nuit, notre maison absorbe les vibrations basses fréquences des éoliennes qui troublent notre sommeil... »

M. et Mme D. ont écrit aux membres de la commission chargée de l’élaboration des directives de l’OMS relatives au bruit dans l’environnement en Europe :

 
Un si joli village...

"Nous habitons dans un hameau isolé de montagne, à environ 1000 m d’altitude, situé à 7 km au nord d’une centrale éolienne de 12 MW (6 aérogénérateurs de 2 MW chacun et de 125 m de haut). Notre maison en pierres et murs très épais comporte des double-vitrages et un plafond isolé avec 30 cm de ouate de cellulose. Les éoliennes sont hors de notre champ visuel. Nous avons aménagé en 2014 dans un silence total : nous ne savions pas alors qu’une panne de transformateur électrique avait entraîné l’arrêt de la centrale éolienne : nous l’avons su 3 semaines plus tard en recherchant la cause d’une nuisance acoustique qui nous réveillait la nuit avec une sensation d’être enfermés dans un caisson absorbant des vibrations de très basses fréquences ; un appel téléphonique auprès d’EDF nous a appris qu’il n’y avait dans notre environnement aucun transformateur ni poste haute tension et qu’il était probable que la gêne ressentie provenait de la centrale éolienne située plus haut à 1300 m d’altitude.
Une enquête auprès du voisinage nous a également appris que ce sujet était « tabou » dans cette belle région des volcans aux paysages exceptionnels : 5 ans plus tôt les habitants et l’Association de Préservation des Paysages Exceptionnels du Mézenc avaient réussi à faire échouer un projet éolien mais celui situé à 7 km de chez nous a pu aboutir partiellement : 6 éoliennes sur les 8 prévues ont finalement été implantées ; le projet qui a bénéficié d’une législation favorable sur la base d’un simple permis de construire déposé en 2004 a été mis en service en 2010 après 6 ans de procédure judiciaire ; mais il n’y a pas eu d’étude approfondie des impacts environnementaux intégrant les conditions de topographie, les phénomènes d’écho et l’absence de vents dominants dans cette région marquée par la ligne de partage des eaux entre l’Atlantique et la Méditerranée.
Quand les éoliennes fonctionnent, elles émettent un ronronnement continu dont nous ressentons la pression dans les oreilles et la poitrine. Le « bruit » éolien est présent partout, dans cette région de monts et vallées, mais il devient insupportable à l’intérieur de la maison et la nuit. Si elles tournent sans arrêt plusieurs jours d’affilée, nous avons alors une mauvaise qualité de sommeil, des difficultés d’endormissement, des réveils nocturnes, des sensations d’oppression dans la poitrine, parfois des nausées. Ce malaise donne envie de fuir… ce que nous faisons quand nous pouvons le faire : là, nous retrouvons la santé et le sommeil.
Depuis plus d’un an, nous entreprenons une concertation avec EDF pour tenter de les faire arrêter la nuit ; hélas, il n’existe pas de législation adaptée pour maîtriser l’impact des nuisances acoustiques liées aux infrasons et basses fréquences des éoliennes. Un plan de bridage pour limiter la production de 4 éoliennes sur 6, très proches des habitations, a été mis en place en 2011 par EDF ; ce plan de bridage est sans effet sur l’environnement moins proche. En lien avec l’exploitant, un tableau de mise en corrélation de notre gêne ressentie et le fonctionnement du parc éolien a été réalisé sur plus de 2 mois : il met en évidence notre sensation de bien-être et l’arrêt total de la production (je rappelle que nous ne voyons pas les éoliennes depuis chez nous), la faible incidence du vent sur notre perception (le lieu est abrité des vents), et, paradoxalement, la nuit, une gêne perçue d’autant plus forte que la production est faible (sensation d’oppression et réveil nocturne).
Nous avons aujourd’hui la certitude que l’exposition prolongée aux nuisances acoustiques des éoliennes détériore notre santé : quand nous quittons la région, nous retrouvons notre qualité de sommeil.
Nous souhaitons que notre témoignage reste anonyme pour ne pas entraver notre projet de vendre et quitter définitivement ce lieu si nous n’avons plus d’espoir de voir évoluer la législation ou d’obtenir de l’exploitant l’arrêt des machines la nuit de 23 heures à 8 heures."

M. et Mme D.

Lettre de M. et Mme D. à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS)