mercredi 24 mai 2017

« Pour se passer du nucléaire, il faudrait installer 200 000 éoliennes en France »

LE MONDE ECONOMIE | 19.05.2017 à 11h17 |Par Henri Prévot (Consultant en politique de l’énergie)

Dans une tribune au « Monde », le consultant en politique de l’énergie Henri Prévôt estime que pour éclairer le débat sur le remplacement du nucléaire par les énergies renouvelables, il faut rendre publics les chiffres des coûts de production du gigawatt.
« La production des éoliennes et des panneaux photovoltaïques en France est incertaine, intermittente et coûteuse, et nous n’en avons pas besoin aujourd’hui ».


TRIBUNE. Pourquoi installe-t-on des éoliennes et des panneaux photovoltaïques en France ? Leur production est incertaine, intermittente et coûteuse, et nous n’en avons pas besoin aujourd’hui. Pourquoi donc en implanter ? Pour « ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier » ? Pour se prémunir contre l’arrêt inopiné de fourniture de courant en se fiant au vent ou au soleil ? Absurde ! Conservons plutôt, en secours, quelques centrales au gaz, et équipons-nous de véhicules et de chauffage hybrides pour pouvoir remplacer l’électricité, quand on le veut, par du fioul, du gaz ou du carburant, c’est-à-dire des produits qui se stockent.

Pour justifier une France (métropolitaine) éolienne et photoélectrique, le seul motif rationnel serait de se passer du nucléaire. En effet, il serait sans doute techniquement possible de produire, en 2050, assez d’électricité sans nucléaire ni énergie fossile. Voici comment.
Nous ferons des économies d’énergie mais, pour diminuer suffisamment nos émissions de CO2, il faudra remplacer le fioul, le gaz et le carburant par de l’électricité. Les nouveaux usages électroniques et informatiques consommeront davantage d’électricité. L’industrie aussi, si notre pays cesse de perdre ses usines. Et la population continuera de croître. La consommation d’électricité pourrait donc augmenter de 1 % par an d’ici à 2050.

Des batteries au coût élevé
Pour compenser les fluctuations de la demande, et celles du vent et du soleil, il existe plusieurs moyens. Les stations de transfert d’énergie par pompage (STEP) sont un dispositif de deux bassins, un haut et un bas, entre lesquels des pompes font remonter de l’eau, puis, en inversant le flux, produisent de l’électricité. Les STEP peuvent « stocker » de l’électricité sur plusieurs mois, mais tous les sites propices ont déjà été équipés. Les ballons d’eau chaude sont un autre moyen, mais qui est déjà largement employé.

Posté par H.W.

dimanche 21 mai 2017

Avant d'être ministre, que disait Nicolas Hulot à propos de l'éolien industriel !


VA-T-IL TENIR SON ENGAGEMENTS SUR L’ÉOLIEN INDUSTRIEL ?

"… Le lobby des éoliennes souvent proche de celui du nucléaire, a bien fonctionné en proposant aux maires des petites communes de nouvelles recettes. Ils ont installés des éoliennes en dépit du bon sens. Des champs d'éoliennes dans des friches industrielles ne choqueront personne. Mais lorsque l'on sacrifie des paysages magnifiques, je comprend qu'il y ait des réactions… "Au départ l'énergie éolienne est une très bonne idée ; mais à l'arrivée c'est une réalisation tragique. Si cela permettait de fermer des centrales nucléaires, mais ce n'est pas le cas. En bref, c'est simplement de l'habillage !"

Posté par H.W

vendredi 19 mai 2017

E.Macron poursuit-il la Désinformation, les Approximations sur les énergies renouvelables et l’éolien en particulier ?

Le 18 janvier 2017 la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal déclara péremptoirement sur la chaîne F2 20h, flanquée de la ministre du travail El-Khormi :

< aujourd'hui, l'éolien et le solaire produiront 8 GW 
                      = l'équivalent de 8 réacteurs nucléaires >

Cette petite phrase est un gros bijou de désinformation, suggérant l'efficacité de la production de ces énergies renouvelable éolien et solaire, et grâce à cette énergies renouvelables on pourrait assurer les Français des risques de coupures d'électricité en cette période de grand froid, et ainsi leurs production compense les insuffisances du production nucléaire dues à l'arrêt de 19 centrales.


Voici la vidéo à voir et à diffuser avec des analyses simples et bien réalisé par un membre de Vent de Colére.


L’honnêteté intellectuelle impose que soient déconstruites les manipulations, les inexactitudes voire les menteries qui polluent une analyse lucide des performances et de la technologie éolienne et donc de leur pertinence dans l'équation de la production d'énergie électrique en France.

Avec sa déclaration ci-dessous le nouveau ministre Nicolas Hulo a-t-il mis le ton !?
La fermeture de la centrale de Fessenheim "aura lieu" a assuré Nicolas Hulot, jeudi 18 mai. "C'est le dernier acte politique de Ségolène Royal et j'ai promis de préserver cet acquis" a lancé le nouveau ministre de la transition écologique et solidaire, sur le plateau du "20 heures" de France 2


Apparemment nous sommes des cons dont il est extrêmement facile de profiter en racontant des histoires en activant notre imaginaire.


Posté par H.W







dimanche 14 mai 2017

Communiqué de Vent du Sud Morvan


Après avoir obtenu toutes les autorisations administratives pour exploiter un parc éolien à La Chapelle au Mans, l'association « Vent du Sud Morvan » s'étonne qu'à ce stade de la procédure, le promoteur éolien et les élus de Gueugnon s'interrogent sur la faisabilité d'acheminer les éléments des éoliennes sur site.

Cette façon de contribuer à la transition énergétique du futur fait un peu désordre!

L'avant projet de La chapelle au Mans proposait des éoliennes de 2MW. La quantité de vent était jugée suffisante pour la rentabilité du projet nous disait-on à l'époque. Avec la procédure d'autorisation au titre des installations classées pour l'environnement (ICPE), les éoliennes proposées devenaient des éoliennes Nordex de 3MW. Pourquoi se priver effectivement des améliorations que la technique met à la disposition des promoteurs éoliens ?

Soudainement, alors que toutes les autorisations de l'Etat étaient accordées, le promoteur décide unilatéralement de changer à nouveau les caractéristiques des éoliennes de son parc avec des éoliennes de 3,6MW. Ce n'est plus du tout le projet déposé auprès de l'administration et le promoteur devrait soumettre ces modifications dans une nouvelle étude d'impact.
La Saône et Loire est un département peu venté et c'est l'une des raisons de ce revirement du promoteur. Les nouvelles conditions de vente de l'électricité produite par les éoliennes ayant été modifiées par l'Europe, les organismes prêteurs se montrent maintenant très exigeants sur la rentabilité des nouvelles installations. Si cela était avéré, il conviendrait d'être également très prudent face à l'appel à la participation financière du public dans ce projet disponible dès à présent sur le site d'Enerfip à l'adresse suivante : https://enerfip.fr/placer-son-argent/investissement-eolien/la-chapelle-au-mans/

Effectuer le test de la traversée de Gueugnon avec les pales des nouvelles éoliennes à cette étape du projet montre à la fois le manque de préparation et d'anticipation tant du promoteur éolien que des élus qui ont soutenu ce projet. Et qui supportera les coûts de cette opération ?
 
La modification des caractéristiques techniques des éoliennes ne sera pas sans conséquences sur les riverains et la population de La Chapelle au Mans. Est-ce que les riverains et les habitants de la commune de La Chapelle-au-Mans approuvent ces changements ?

Est-ce que les élus qui ont également pour vocation de protéger leurs administrés ont été consultés et informés des risques sanitaires accrus? Apparemment personne ne s'en offusque !

Cette affaire illustre bien l’absurdité absolue de prévoir des éoliennes gigantesques qui, si elles sont supportables le long d’une autoroute ou dans des plaines côtières sont complétement inadaptées à nos paysages, notre environnement et notre réseau de communication. Elle montre aussi à quel point les intérêts de quelques-uns (promoteur, propriétaires, exploitants) sont prédominants sur les inconvénients et nuisances subis par tous les autres. 
 
Les habitants de Montmort doivent savoir qu'ils ne sont pas à l'abri d'une telle mésaventure. Restons vigilants !


Olivier DUBAR
Vent du Sud Morvan






jeudi 11 mai 2017

L’éolien et le photovoltaïque tuent !

Des « élites bobos », et les médias en général, défendent le mythe des bienfaits des énergies renouvelables « propres ». En réalité, elles sont nuisibles et créent surtout de la pauvreté en alimentant des fortunes privées dans ces mêmes milieux privilégiés.
Par Michel Gay l'auteur du livre Au diable les énergies renouvelables !

En augmentant en France la pollution atmosphérique, les émissions de CO2 et la précarité énergétique, l’éolien et le photovoltaïque tuent !
L’éolien et le photovoltaïque tuent en augmentant la précarité énergétique et la pollution atmosphérique.

Ces deux sources d’énergies renouvelables sont un accélérateur de pauvreté parce qu’elles ne peuvent prospérer que grâce à des subventions et des aides financières indirectes qui alourdissent inutilement la facture des consommateurs.

De plus, par une concurrence faussée car subventionnée et donc déloyale, elles ont détruit le marché de l’électricité en siphonnant la rentabilité des moyens de production classiques nécessaires pour assurer la continuité de l’approvisionnement électrique.

Subventionner le marché de capacité

Pour maintenir « en vie » ces centrales à gaz ou au charbon, il faut donc aussi les subventionner par un mécanisme appelé « marché de capacité » afin qu’elles soient présentent pendant les pannes de vent et de soleil.

L’éolien et le photovoltaïque détruisent ainsi de la richesse et contribuent à la décroissance « verte » et à la pauvreté. Certains arrivent encore à clamer que les énergies renouvelables créent des emplois, mais c’est une farce tragique !

Ces emplois sont écologiques uniquement parce qu’ils disparaissent au fur et à mesure dans l’air du temps sans laisser de traces, si ce n’est celles de la désillusion et de l’aigreur. 

Des « élites bobos », et les médias en général, défendent le mythe des bienfaits des énergies renouvelables « propres ». En réalité, elles sont nuisibles et créent surtout de la pauvreté en alimentant des fortunes privées dans ces mêmes milieux privilégiés. La loi de transition énergétique oblige les plus pauvres à donner leur argent aux plus riches pendant 20 ans par contrat !

Une fortune pour les populations

Le vent et le soleil sont gratuits (quand ils sont présents…) mais ils coûtent une fortune aux populations.

En France, plus la part de ces énergies ruineuses progresse dans le « bouquet énergétique », plus il faut de centrales thermiques à gaz ou à charbon pour suppléer rapidement leurs brusques variations, voire leur intermittence, et plus la pollution atmosphérique et les émissions de CO2 augmentent !

Il est grand temps d’arrêter ce marché de dupes créateur de futurs graves désordres écologiques et sociaux qui aboutira à des drames humains.

En augmentant en France la pollution atmosphérique, les émissions de CO2 et la précarité énergétique, l’éolien et le photovoltaïque tuent !

mardi 9 mai 2017

Biodiversité

Le bruit de l’homme affecte les espèces
jusque dans les aires protégées

La pollution sonore provoquée par l’homme entraîne des effets en cascade pour l’ensemble des écosystèmes, selon une étude publiée dans la revue « Science »


L’homme vient rompre la quiétude des animaux jusque dans les espaces les plus sauvages. Pas seulement du fait de la déforestation ou du braconnage, mais également en raison du bruit qu’entraînent ses activités. Cette pollution sonore constitue une nouvelle menace pour les aires protégées et les espèces qu’elles abritent : elle réduit leur survie et leur reproduction, entraînant des effets en cascade pour l’ensemble des écosystèmes. Voilà l’alerte lancée par une étude publiée dans la revue Science, vendredi 5 mai, la première menée à une échelle aussi large, celle des Etats-Unis. « La pollution sonore est souvent perçue comme un problème inhérent aux villes. Or, l’expansion de l’urbanisation, des réseaux de transports et des activités humaines dans les zones rurales change la donne. Le bruit affecte également les espaces protégés, qui sont un instrument important de conservation de la biodiversité, et qui procurent des bénéfices aux humains », expose Rachel Buxton, biologiste de la conservation à l’université du Colorado et principale auteure de l’étude. L’équipe a analysé 1,5 million d’heures d’enregistrements acoustiques recueillis dans 492 sites. Ils ont ensuite extrapolé à l’ensemble des 100 000 zones protégées, qui représentent 14 % du territoire terrestre du pays. Enfin, ils ont calculé l’excès de bruit d’origine anthropique par rapport aux niveaux sonores considérés comme « naturels ».

Résultats : la pollution sonore liée aux humains double le bruit de fond dans 63 % des aires protégées, et le multiplie par dix dans 21 % de ces zones. Ces nuisances réduisent ainsi de 50 % à 90 % les endroits où les sons naturels peuvent être entendus : ce qui pouvait être perçu à une distance de trente mètres ne peut plus l’être qu’entre trois et quinze mètres. Plus inquiétant encore : 14 % des territoires qui abritent des espèces menacées voient leur bruit multiplié par dix. « Nous avons été étonnés de découvrir que tant d’aires protégées subissent des niveaux de bruit capables d’affecter la santé des humains et des animaux – même si de vastes zones sauvages restent silencieuses, avance Rachel Buxton, dont l’équipe a dressé la carte des endroits plus ou moins touchés. De manière générale, les réserves gérées par les autorités locales sont plus bruyantes que les zones les plus sauvages, notamment parce que les premières se trouvent dans ou à proximité de grands centres urbains. » En cause, selon les chercheurs, le vacarme des voitures, des trains, des avions, des zones résidentielles, des chantiers de construction et des activités d’extraction (bois, minerais, pétrole et gaz). « Ces nuisances mettent en danger les animaux » « Le bruit généré par une route ne s’arrête pas aux trente mètres de largeur de l’asphalte, il affecte par exemple les oiseaux jusqu’à 1,5 kilomètre de part et d’autre, détaille Thierry Lengagne, chercheur (CNRS) à l’université de Lyon-I, qui n’a pas participé à l’étude. Ces nuisances mettent en danger les animaux. » Les effets délétères du bruit sont connus de longue date pour l’homme. Il perturbe le sommeil, la capacité à travailler et peut entraîner des troubles cognitifs et des risques cardio-vasculaires. Des législations ont été adoptées pour limiter cette pollution, comme la restriction des vols de nuit. Mais rien de tel n’existe en ce qui concerne la faune et la flore. Ce n’est qu’en 2003 que des chercheurs néerlandais publient la première étude sur le sujet, dans Nature. Ils y démontrent que les mésanges des villes, comparées à celles des champs, augmentent la puissance mais aussi la fréquence de leurs émissions sonores, c’est-à-dire chantent plus aigu, pour couvrir le bruit des activités humaines. En multipliant les recherches, les scientifiques découvrent alors que les tourterelles, faute de pouvoir modifier les basses fréquences de leur répertoire, désertent les bordures de bois situées à proximité d’autoroutes ; que les forêts voient la diversité de leurs essences réduite, alors que certains oiseaux pollinisateurs qui ont fui ne dispersent plus les graines dont ils se nourrissent ; que les baleines, qui utilisent leur ouïe plutôt que leur vue, sont menacées par les sonars des explorations pétrolières.

« C’est maintenant prouvé : le bruit des hommes peut empêcher un animal d’entendre d’autres sons importants, qui lui permettent de se diriger, de chercher de la nourriture, de défendre son territoire, d’éviter des prédateurs, d’attirer un partenaire ou de maintenir des groupes sociaux, explique Rachel Buxton. En modifiant le comportement ou la répartition des espèces-clés, des écosystèmes entiers peuvent être affectés par le bruit. » Stratégies d’atténuation du bruit En janvier, des chercheurs du CNRS, dont Thierry Lengagne, ont montré que la sélection génétique des espèces pouvait elle aussi être modifiée. Des rainettes soumises à l’agitation de la circulation routière subissent une augmentation considérable du stress, qui affecte leur état sanitaire. La coloration des sacs vocaux des mâles décline, alors qu’elle permet normalement aux femelles de repérer les partenaires les plus performants. « L’intérêt de la nouvelle publication dans Science est d’avoir évalué de manière systématique l’étendue du désastre. On sait maintenant que la pollution sonore est partout, assure le chercheur. Il est urgent de mettre en place une vraie législation, qui implique de modifier les activités humaines. » Aux Etats-Unis, on tente déjà de réduire le bruit dans certaines zones protégées, avec des navettes pour limiter le trafic routier ou en demandant l’alignement des couloirs aériens sur les principales routes. « De nombreuses stratégies d’atténuation du bruit fonctionnent. Il faut les généraliser, avance George Wittemyer, professeur à l’université du Colorado et coauteur de l’étude. Les gens doivent aussi considérer le son comme une composante de l’environnement naturel. »  image:

Audrey Garric: Journaliste au service Planète du Monde

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/biodiversite/article/2017/05/04/le-bruit-de-l-homme-affecte-les-especes-jusque-dans-les-aires-protegees_5122479_1652692.html#3CGeGBliyo5zlpAU.99

mardi 2 mai 2017

L'éolien, un ami qui vous fait du mal

Si vous ne deviez voir qu'un seul film pour vous faire un avis sur l’éolien industriel, il est ICI!

Une petite heure pour réviser tous les méfaits des éoliennes industrielles et obtenir de bons conseils.

 visionnage.