mercredi 28 juin 2017

Courage, fuyons!

Il faudra bien un jour que Madame la Présidente de la Région Bourgogne Franche-Comté mette les actes en accord avec ses paroles....



Madame Marie-Guite DUFAY
Présidente de région
Bourgogne Franche-Comté
4 square Castan
25031 Besançon CEDEX

Lettre recommandée avec AR


Objet : Projet éolien de Montmort (71320)


Madame la Présidente,


Interrogée à plusieurs reprises sur le développement éolien de la région, vous avez rappelé, notamment au Creusot lors de votre intervention de mi-mandat, « qu'aucun projet éolien ne peut se concevoir sans une information complète à la population dans le but d'une meilleure acceptation. »

Je vous fais parvenir aujourd’hui copie de la lettre que j'adresse à Monsieur le Préfet de Saône-et-Loire concernant le projet éolien de Montmort, quatre éoliennes situées sur une crête en surplomb d'habitations à la distance limite réglementaire de 500 m.

Un premier projet éolien initié en 2010 avait échoué. Le mât de mesure, resté en place trois ans, permettait de conclure à une pauvreté rédhibitoire de la ressource en vent. De plus, des contraintes techniques et la richesse faunistique du milieu laissaient entrevoir des difficultés difficilement surmontables.

Un nouveau promoteur, une petite société bretonne dirigée par des Allemands, a fait fi de ces considérations et a bâti son projet sur le même emplacement dans le plus grand secret. Seuls le Maire, le Conseil municipal et les propriétaires concernés ont été mis dans la confidence.

Le promoteur éolien n'a jamais tenu informés les habitants de Montmort qui ont découvert le projet dans sa forme définitive le jour de l'ouverture de l'enquête publique. Ceci est un des arguments retenu par le Commissaire enquêteur pour donner un avis défavorable à ce projet, ainsi que la présence d'un enfant autiste à proximité et d'une étude acoustique imprécise présentant des émergences sonores à la limite de la réglementation.

La population toute entière, hormis bien sûr les propriétaires intéressés, a rejeté le projet. Le Conseil municipal, qui au départ soutenait le projet, a fini par se rendre compte de l'impact réel du projet et a émis un vote défavorable.

Récemment, la directrice de la société présentant le projet interroge à plusieurs reprises la maman de l'enfant autiste au téléphone pour connaître les raisons de son opposition au projet éolien. Cette démarche auprès d'une famille en désarroi, alors que le pétitionnaire n'a jamais souhaité tenir informé les habitants ne peut être que désavouée par les représentants de l'Administration.

Le dossier a été jugé comme recevable et complet au regard de l'article R.122-5 du code de l'environnement par la DREAL de Bourgogne Franche-Comté. Alors que l'Autorité Environnementale a exprimé un avis le 30 septembre 2016 sur la qualité de l'étude environnementale, comment expliquer qu'un bureau d'étude, mandaté par le promoteur, recense ces jours-ci les sources et les puits menacés par le projet éolien. Une connaissance des lieux et du mode de vie des habitants lors de l'étude d'impact aurait révélé que tous les riverains ne disposent pas d'un accès à un réseau de distribution public d'eau potable.

Voilà Madame la Présidente, un bref résumé de l'histoire ubuesque d'un projet dangereux et ridicule qui se poursuit de manière souterraine malgré son rejet par la population et malgré le résultat de l'enquête publique.

Conformément à vos affirmations sur le développement éolien de la région, seriez-vous disposée à accorder votre appui aux habitants de Montmort pour qu'enfin ils puissent retrouver la sérénité qu'on leur refuse depuis presque dix ans.

Vous remerciant par avance de l'aide que vous voudrez bien nous apporter, je vous prie d'agréer, Madame la Présidente, l'assurance de ma plus haute considération.

Notre Maire est un cachottier

Pour quelle raison ai-je adressé un courrier à monsieur le Maire? il s'avère que dans le mémoire de réponse au recours que l'association "vent du Sud Morvan" a adressé au promoteur éolien, la partie adverse présente un courrier daté de juillet 2015 où il est explicitement mentionné que "Energie éolienne de Montmort, remet au maire de Montmort à titre confidentiel, un CD-Rom du dossier complet.
Notre Maire est un cachottier...

Il est possible que d'autres informations soient omises. Or en matière d'environnement toutes les informations doivent être communiquées aux personnes qui souhaitent en prendre connaissance.

Et suivant l'adage," si l'on demande rien.... on a rien"!



à Monsieur Bernard DUFRAIGNE
Maire
Le bourg, Montmort 71320

Lettre recommandée avec accusé de Réception
Objet : demande d'informations relatives au projet éolien

Date : 14 juin 2017

Monsieur le Maire,

L'association « Vent du Sud Morvan » a pour objectif statutaire de sauvegarder, protéger et défendre l'environnement, le patrimoine naturel, le patrimoine bâti, la qualité des paysages et des sites de la commune de Montmort.

Ses statuts se réfèrent explicitement à la Convention Européenne du Paysage.

Par le présent courrier, nous sollicitons auprès de vous la communication, dans les meilleurs délais de la totalité des courriers, mails, que vous avez envoyés et reçus de la part de la société « Windstrom SARL » et/ou de la société d'exploitation « Société Eoliennes de Montmort », ainsi que des différents échanges avec les services de l’État depuis l'année 2012, relatifs à l'ensemble du projet éolien développé sur la commune.
La présente demande est formulée dans le strict respect d'une part des textes législatifs et réglementaires en vigueur, d'autre part de la doctrine, des avis et des conseils formulés par la Commission d'Accès aux Documents Administratifs (CADA), dont vous trouverez la copie de l'avis du « Droit d'accès à l'information relative au projet éolien de Montmort » ci-joint.
L'avis n° 20155115 de la CADA confirme notamment que les dossiers de permis de construire et d'autorisation ICPE déposés par un développeur éolien doivent être rendus accessibles au public dès qu'ils sont en possession d'une autorité publique, dans l'état où ils se trouvent et sans attendre qu'il soit statué sur ces demandes
Nous vous prions de bien vouloir nous transmettre les documents demandés sous la forme qu'il vous convient, CD-ROM ou clé USB, accompagnés de l'éventuelle facture établie selon l'article R311-11 du Code des Relations entre le Public et l'Administration.
Nous nous permettons de vous rappeler qu'il vous appartient de nous transmettre ces documents sous un mois maximum, terme au delà duquel nous saisirons de nouveau la CADA
Je vous remercie par avance, Monsieur le Maire, pour la suite que vous voudrez bien donner au présent courrier.

samedi 24 juin 2017

L’Utopie du tout renouvelable, Bruxelles, Académie royale de Belgique, 2017.


Une ouvrage de synthèse sur l’électricité européenne qui vient de paraître,

Après la sortie américaine de l’Accord de Paris, il se confirme que l’Europe s’engagera, seule, dans la voie d’une électricité tout intégralement générée par de l’énergie renouvelable (soleil, vent).

LES CONDITIONS DE PRODUCTION, ACHEMINEMENT ET DE STOCKAGE DU « RENOUVELABLE »
Schaeken traite la question de manière purement technique et terre-à-terre. Il commence par examiner les conditions de réalisation d’un système électrique « bas carbone ». La production de l’éolien et du photovoltaïque suppose de couvrir nos mers et nos champs d’éoliennes, nos toits et nos territoires de panneaux photovoltaïques, ce qui requiert des sommes inouïes qui seront et sont déjà financées par le contribuable. L’adaptation de nos réseaux de distribution au caractère intermittent de l’électricité renouvelable suppose également des sommes colossales — 1500 milliards d’euros d’ici 2050… pour le seul transport de l’électricité ! « Ce n’est pas grave, c’est l’État qui paie. » Schaeken montre enfin que les techniques de stockage — sans lesquelles l’électricité renouvelable n’est pas apte à assurer un minimum de sécurité d’approvisionnement, exclure les black-out, etc. — n’existent à l’heure actuelle tout simplement pas, et que rien ne permet de prédire qu’elles existeront un jour sous une forme qui ne soit pas grossièrement onéreuse.

UN RENOUVELABLE QUI SE PAYE CHER 
Dans une deuxième partie, Schaeken examine l’impact d’une politique bas carbone sur le système électrique européen. Il montre que la sécurité d’approvisionnement est déjà compromise par le mixte électrique actuel, et que, par les motifs exposés dans la première partie, cette sécurité sera de plus en plus précaire. Quant à la compétitivité, l’équation est simple : les entreprises européennes payent leur électricité de plus en plus cher, tandis que leurs concurrents mondiaux, y compris américains, ont accès à une électricité qui l’est de moins en moins.

UN RENOUVELABLE QUI TUE DES EMPLOIS
L’idée que le développement de l’électricité verte favorisera l’emploi et la croissance est une plaisanterie : chaque emploi vert naît de la subvention de l’État, pour un montant qu’il aurait été plus efficace économiquement de laisser dans l’économie marchande. On estime qu’un emploi vert tue deux emplois sains.
Quand, par ailleurs, la conséquence de l’opération est de renchérir — et dans quelles proportions ! — le prix de l’électricité de toutes les entreprises et professions marchandes sans aucune exception, on mesure aisément que l’opération relève d’une forme de sabotage à grande échelle. Tout cela au nom de la « science » d’un organisme, le GIEC, dont il a été démontré qu’il n’a rien de scientifique et qu’il est intégralement politique. En résumé, l’Europe a déjà dépensé des sommes folles pour l’utopie du tout renouvelable, elle s’apprête à en dépenser bien davantage encore, tout cela avec une influence marginale sur les émissions de CO2, et nulle sur la température moyenne du globe. L’environnementalisme est le marxisme de notre temps.

Jean-Pierre Schaeken, L’Utopie du tout renouvelable, Académie royale de Belgique, mai 2017.

Posté par HW


Après CEOLE, FRANCEOLE en redressement judiciaire.

La nouvelle était passée inaperçue : FRANCEOLE est en redressement judiciaire depuis le 17 mai dernier.  C'est malheureusement une preuve de plus de l'incurie de l'ancienne région de Bourgogne sous l'impulsion de son président de l'époque, François PATRIAT. Ce dernier s'était donné pour mission de développer, à grand renfort de subventions, la vitrine d'une industrie éolienne française dans la région la moins ventée de France. L'entreprise CEOLE était créée ex-nihilo à Longvic près de Dijon. Il ne s'agissait, en fait, que de fabriquer les mâts en acier, la partie la moins noble d'une éolienne. Le reste, notamment la nacelle et ses équipements, provenait du Danemark, d'Allemagne ou de Chine.
Comme d'habitude, les choses ne se sont pas déroulées comme prévues. Les équipes techniques de la région n'avaient pas pris conscience qu'un autre fabricant, la SIAG, réalisait déjà ces viroles en acier au Creusot. En 2012, les entreprises CEOLE et SIAG se retrouvaient toutes deux en dépôt de bilan. Avec l'assistance de la région, ces deux sociétés se retrouvaient fusionnées en février 2013 pour donner naissance à FRANCEOLE. Les perspectives de développement semblaient juteuses. N'allait-il pas falloir renouveler les parcs les plus anciens dès 2015 ? Mais, là encore, les stratèges de la région et les investisseurs se trompaient. Pour les éoliennes de très grande hauteur, les promoteurs préfèrent maintenant les mâts en béton.

Tout cela est bien triste pour ceux qui travaillaient dans ces entreprises. Ne prépare-t-on pas le même sort aux jeunes qui s'engouffrent dans la filière éolienne sous l'impulsion d'une politique énergétique purement idéologique remarquablement relayée par les média. La région Bourgogne Franche-Comté va-t-elle encore se lancer dans une nouvelle aventure ?
Bien amicalement,
Michel de Broissia (président de ACBFC association collectif de Bourgogne et France Comté)

Posté par HW

mardi 20 juin 2017

L’environnementalisme : le nouveau marxisme !

Un ouvrage court qui est une synthèse sur l’électricité renouvelable en Europe.
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Une ouvrage de synthèse sur l’électricité européenne qui vient de paraître,
L’Utopie du tout renouvelable, par Jean-Pierre Schaeken (Bruxelles, Académie royale de Belgique, 2017).

Après la sortie américaine de l’Accord de Paris, il se confirme que l’Europe s’engagera, seule, dans la voie d’une électricité tout intégralement générée par de l’énergie renouvelable (soleil, vent).

LES CONDITIONS DE PRODUCTION, ACHEMINEMENT ET DE STOCKAGE DU « RENOUVELABLE »
Schaeken traite la question de manière purement technique et terre-à-terre. Il commence par examiner les conditions de réalisation d’un système électrique « bas carbone ». La production de l’éolien et du photovoltaïque suppose de couvrir nos mers et nos champs d’éoliennes, nos toits et nos territoires de panneaux photovoltaïques, ce qui requiert des sommes inouïes qui seront et sont déjà financées par le contribuable. L’adaptation de nos réseaux de distribution au caractère intermittent de l’électricité renouvelable suppose également des sommes colossales — 1500 milliards d’euros d’ici 2050… pour le seul transport de l’électricité ! « Ce n’est pas grave, c’est l’État qui paie. » Schaeken montre enfin que les techniques de stockage — sans lesquelles l’électricité renouvelable n’est pas apte à assurer un minimum de sécurité d’approvisionnement, exclure les black-out, etc. — n’existent à l’heure actuelle tout simplement pas, et que rien ne permet de prédire qu’elles existeront un jour sous une forme qui ne soit pas grossièrement onéreuse.

UN RENOUVELABLE QUI SE PAYE CHER 
Dans une deuxième partie, Schaeken examine l’impact d’une politique bas carbone sur le système électrique européen. Il montre que la sécurité d’approvisionnement est déjà compromise par le mixte électrique actuel, et que, par les motifs exposés dans la première partie, cette sécurité sera de plus en plus précaire. Quant à la compétitivité, l’équation est simple : les entreprises européennes payent leur électricité de plus en plus cher, tandis que leurs concurrents mondiaux, y compris américains, ont accès à une électricité qui l’est de moins en moins.

UN RENOUVELABLE QUI TUE DES EMPLOIS
L’idée que le développement de l’électricité verte favorisera l’emploi et la croissance est une plaisanterie : chaque emploi vert naît de la subvention de l’État, pour un montant qu’il aurait été plus efficace économiquement de laisser dans l’économie marchande. On estime qu’un emploi vert tue deux emplois sains.
Quand, par ailleurs, la conséquence de l’opération est de renchérir — et dans quelles proportions ! — le prix de l’électricité de toutes les entreprises et professions marchandes sans aucune exception, on mesure aisément que l’opération relève d’une forme de sabotage à grande échelle. Tout cela au nom de la « science » d’un organisme, le GIEC, dont il a été démontré qu’il n’a rien de scientifique et qu’il est intégralement politique. En résumé, l’Europe a déjà dépensé des sommes folles pour l’utopie du tout renouvelable, elle s’apprête à en dépenser bien davantage encore, tout cela avec une influence marginale sur les émissions de CO2, et nulle sur la température moyenne du globe. L’environnementalisme est le marxisme de notre temps.

Jean-Pierre Schaeken, L’Utopie du tout renouvelable, Académie royale de Belgique, mai 2017.

Posté par HW

vendredi 9 juin 2017

Elles sont vertes, mes éoliennes… et rouge sang !

Sont-ils vraiment vicieux ou sont-ils ignorants, ces « écologistes » ? 


Claude Brasseur

Mathématicien, chercheur en énergies renouvelables



Les éoliennes tirent leur énergie du vent, quand il y a du vent, soit en moyenne l’équivalent de 20 % du temps. Des centrales thermiques polluantes doivent les accompagner quasiment tout le temps. En Allemagne, ces centrales fonctionnent carrément au charbon/lignite ! En France et en Belgique, elles fonctionnent au gaz, elles sont à cycle ouvert, c’est-à-dire assez souples pour pouvoir se substituer aux éoliennes dès que le vent tombe. Elles sont, aussi, nettement plus polluantes que les turbines gaz-vapeur peu souples et elles consomment 50 % de gaz en plus… Ce que nous savons beaucoup moins, c’est que les éoliennes tuent aussi. Elles tuent en détruisant la santé des personnes sensibles vivant à proximité, mais elles tuent surtout et immédiatement dans les pays fournisseurs de métaux rares, métaux rares dont nos « écologistes » ne parlent pas. Ces métaux sont indispensables à la fabrication des alternateurs d’éoliennes pour qu’elles puissent rester suffisamment légères malgré leur gigantisme chaque jour plus insensé. Sont-ils vraiment vicieux ou sont-ils ignorants, ces « écologistes » ? Ne savent-ils pas que l’exploitation des métaux rares en Mongolie-Intérieure pollue des milliers de km², tue des milliers de gens 1 ? Ne savent-ils pas que l’exploitation des métaux rares, au Congo par exemple, cause guerres, massacres et destructions ? Des amis restés au Congo nous parlent régulièrement de ces horreurs proches du génocide, horreurs dont la presse bien-pensante « verte » se garde bien de nous parler !
3

J’ai lu le livre Congo Inc. d’In Koli Jean Bofane, où seul un vieux chef twa (pygmée) se préoccupe de l’avenir, où Congolais, Chinois, Américains, ONU etc., ne pensent que commerce et industrie… portefeuille ! Et je transcris une petite observation de Jacques Henri 2 dans son chapitre sur le Congo : « Patrice Lumumba fut rapidement éliminé par la CIA […] Une paix durable n’a jamais prévalu dans ce pays qui regorge de richesses minérales dont en particulier le coltan. […] Nul ne sait combien les exactions américaines ont provoqué de morts en cinquante années d’instabilité. (Note : le coltan est un minerai riche en tantale et en niobium. Le tantale est notamment utilisé dans la construction d’éoliennes. L’exploitation de ce minerai a provoqué des troubles récurrents dans la région d’Ituri en République démocratique du Congo.) » La conclusion s’impose : tentons de vivre avec dignité, cessons d’avaler les « vérités » que nous servent des gens uniquement préoccupés par leur portefeuille, instruisons-nous, soyons responsables et gardons en mémoire cette parole d’Einstein : « Le monde est dangereux à vivre ! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire. » Et je sais parfaitement que de « bonnes âmes » vont me répondre : « Et le nucléaire, lui, il ne tue pas ? Il ne pollue pas ? » La réponse est claire et vérifiable : aucune industrie n’a tué moins que le nucléaire 3, aucune source d’énergie n’est moins polluante que le nucléaire. Ajoutons que le nucléaire de 4e génération est sans le moindre danger de radiations, même en cas d’attaque terroriste ou de tsunami, et qu’il consomme les déchets du nucléaire actuel ! Notes: 1. Le jour où j’ai demandé à Greenpeace comment ils intervenaient dans cette région, la réponse a été : « Ce problème ne nous concerne pas. » (!) 2. Jacqueshenry, 27 mai 2017. 3. Le journal Le Sillon a publié, il y a quelques années, une enquête faite au niveau mondial. On demandait de ranger dans l’ordre de leur dangerosité une série de causes de mort. Le nucléaire était noté en premier par la majorité des personnes interrogées alors que les chiffres le montraient en dernier…

Posté par H.W


En d'autres termes, nous sommes des cons dont il est extrêmement facile de profiter en racontant des histoires en activant notre imaginaire.

vendredi 2 juin 2017

Un témoignage d'agriculteur

Monsieur le maire,
 
          Je me sens particulièrement visé par votre article du 31 mai paru dans le Dauphiné Libéré dans lequel vous déclarez : « parfois on doit penser à la collectivité plutôt qu’à son patrimoine personnel ».
 
          En effet je suis propriétaire de 200 ha autour du Clos du Seigneur, l’un des site choisi pour votre projet d’éoliennes industrielles.
 
          Arrêtez de brasser du vent pour rien !
Ce projet ne peut voir le jour sans mon accord pour ce qui est des accès au site !
Ce site « le Clos du Seigneur » est une zone exceptionnelle car zone pastorale, pour laquelle j’ai une convention pluriannuelle de pâturage, ce que vous semblez ignorer, et non une zone non agricole comme vous laissez miroiter à « vos » promoteurs.
Un berger et son troupeau (600 bêtes et 3 propriétaires) l’entretiennent sereinement pendant 4 mois autour d’une cabane pastorale faite par la commune.
 
          Votre projet éolien est insensé ; il est dévastateur pour le site: plateformes, et surtout pistes d’accès de 6 m de large (bande de roulement) depuis le village (6 kms).
 
          Monsieur le moralisateur, où est l’intérêt général face à un tel désastre paysager ?
 
          NON ! Je ne sacrifierai pas ce site pour quelques milliers d’euros pour la commune (et pour moi).
Concentrez votre énergie pour des projets plus humbles pour la commune : panneaux solaires, valorisation du lotissement, routes communales (très dégradées). Ce n’est pas un « job » dévalorisant, c’est le vôtre !
 
          Sachez une fois pour toute, que je ne sacrifierai pas un site comme le Clos du Seigneur pour des intérêts mercantiles.
 
          Cordiales salutations.
          Benoit Bauchau"