jeudi 30 mars 2017

Manifestation à Besançon

Samedi 25 mars 2017 à Besançon

Venus de toute la grande région, trois cent trente personnes (chiffre des organisateurs) personnes ont défilé ce samedi après-midi à Besançon à l’appel du collectif régional d’associations de Bourgogne Franche-Comté (ACBFC) pour dénoncer « le développement anarchique d’aérogénérateurs gigantesques dans l’une des régions les moins ventées de France ».



Objectif : dénoncer « le développement anarchique d’aérogénérateurs gigantesques dans l’une des régions les moins ventées de France ». Aux cris de « Éolien baratin, éolien bon à rien » ou de « projets insensés, campagne dévastée » ou encore « éolien installé, corruption assurée », les manifestants se sont rendus en cortège jusqu’au siège du conseil régional. 


La présidente de la Région doit recevoir une délégation du collectif ce lundi. « Aujourd’hui, les mâts font 180 voire 220 mètres. Ce ne sont plus des mats de 80 à 100 mètres comme avant.

On demande que la distance de pareils mats des habitations soit proportionnelle à 10 fois la hauteur, soit pour une éolienne de 180 mètres, 1,8 km », rapporte Jean-Luc Bertin du collectif et de l’association « Le vent tourne » de Byans-sur-Doubs.

Deux manifestations similaires ont déjà eu lieu à Dijon et à Langres en Haute-Marne. Pour le collectif, les arguments contre l’éolien sont multiples : « Ce sont des paysages abîmés, du CO2 en hausse, de la pollution sonore et lumineuse, l’abandon des campagnes à l’appétit de sociétés privées ».
Et le collectif rappelle que l’énergie produite par l’éolien est achetée par EDF « trois fois le prix du marché avec le concours de la taxe CSPE payée par chacun ». 


Vos réactions

Madok21 26.03.2017 | 16h49Ecologie punitive et dévastatrice
Implantation d'éoliennes imposée en force dans des campagnes où ne résident pas les preneurs de décisions. Populations devant le fait accompli sans n'avoir jamais été mises au courant des projets. Enquêtes publiques inutiles, tout a déjà été calculé. Destruction de nos belles régions françaises avec à la clé des problèmes de santé humaine et animale. Pour quoi ? Satisfaire un besoin maladif d'argent et produire une électricité très coûteuse qui n'a même pas été à la hauteur cet hiver lors des bons froids. Supprimer l'électricité aux anti-éoliens puisqu'ils contestent, supprimer tout ce qui gênent ceux qui protestent mais pourquoi pas aussi la bêtise humaine mais là, ce n'est pas gagné. Il n'y a pas de feu sans flamme.

J.P.R 26.03.2017 | 11h41L'exception mondiale française
Pas plus en Allemagne qu'en France, les énergies intermittentes n'ont permis de remplacer le moindre MW "pilotable" installé. Et EDF propose de faire varier la puissance de ses réacteurs nucléaires pour suivre l'intermittence du vent.
Et si l'Allemagne peut trouver quel qu’intérêt à faire varier le taux de charge de ses centrales à charbon même sans avoir pu en fermer une seule, sait on seulement que le régime prévu pour nos réacteurs entraînera une augmentation des déchets nucléaires, la fragilisation de leurs générateurs de vapeur...et la ruine d'EDF qui supportera les mêmes coûts pour vendre 1/3 de courant en moins, sans même que cela permette de fermer le moindre réacteur?
http://lemontchampot.blogspot.fr/2017/03/lexception-francaise.html
Mais ça, on ne risque pas de vous l'expliquer!

A visionner le reportage de France 3: http://pluzz.francetv.fr/videos/jt_1920_franche_comte_,155349616.html

jeudi 2 mars 2017

RAPPORT sur la SANTE des RIVERAINS NON PUBLIER

Communiqué de Presse Paris le 01.03.2017

Rapport sur la santé des riverains des éoliennes : l’Omerta gouvernementale
La Fédération Environnement Durable dénonce la non-publication du rapport de l’Agence Nationale de Sécurité sanitaire, de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail (ANSES) concernant l’impact de l’éolien industriel sur la santé humaine.         
Cette étude de l’ANSES attendue depuis 22 mois, avait été lancée  par Ségolène Royal, en avril 2015 à la suite du vote par les députés de l’abrogation de la loi du Sénat imposant une distance de 1000 mètres au lieu de 500 mètres entre une habitation et une éolienne, dans l’objectif de protéger les riverains des infrasons et basses fréquences émises par ces machines industrielles.

Pendant près de deux années,  l’ANSES a procédé à de nombreuses auditions dont celle de la Fédération Environnement Durable (FED) accompagnée d’un expert acousticien, le 8 mars 2016. La FED avait remis une étude comportant les témoignages de  511 riverains d’éoliennes français attestant de souffrances graves liées aux nuisances acoustiques audibles et non-audibles d’éoliennes industrielles, des témoignages de médecins,  ainsi qu’une bibliographie d’études scientifiques et médicales menées dans le monde entier, la France faisant figure d’exception avec aucune étude de ce type réalisée à cette date.
       
Au cours de cette audition, il avait été certifié à la FED que les conclusions de l’ANSES seraient rendues publiques dès le 30 juin 2016. Après plusieurs relances, il a été indiqué successivement que la date avait été repoussée à fin 2016, puis à février 2017. Nous voici arrivés au 1er mars 2017,  le rapport semble toujours dans les mains des ministères de l’Environnement et de la Santé.
Cette succession de délais reconduits sans explication ne peut qu’interroger, et permet de faire naître la crainte d’un rapport qui serait sous influence et non au service de l’intérêt général, le soupçon en période électorale, de conclusions soumises aux alliances politiques et industrielles "vertes". La Fédération Environnement Durable dénonce le mépris des ministères de l’Environnement et de la Santé pour les victimes de la « transition énergétique  », en France, tous les citoyens qui doivent supporter en silence une éolienne de 150, 185, et bientôt 200 mètres de hauteur à 500 mètres de leur maison.

Contacts Presse
Jean-Louis Butré
contact@environnementdurable.net
tel : 06 80 99 38 08
Hervé Texiervdcenpb@yahoo.fr
tel : 06 89 58 70 27
tel : 06 23 80 71 93
tel : 06 08 80 57 95


Posté par H.W

mercredi 1 mars 2017

La Raison d’État Développement éolien : les dessous d’une utopie

Jean Pierre Riou

Résumé des éléments développés dans l’article 
qui cite ses sources. 

Le malentendu
Un MWh intermittent ne pourra jamais se prétendre compétitif avec un MWh pilotable en raison de la différence fondamentale de nature qui les oppose et qui interdit au MWh intermittent d’offrir les mêmes services qu’un MWh pilotable.
Pour en comparer la valeur, il lui faudrait assumer seul les surcoûts liés aux efforts de stockage, d’interconnexions et du « back up » des centrales pilotables chargées de prendre le relai en fonction des aléas météorologiques.

Le défaut de garantie
L’absence de garantie de sa moindre puissance effective n’a toujours pas permis aux énergies intermittentes de fermer la moindre centrale pilotable.
Et cela, quelle que soit cette puissance installée, comme le montre l’exemple allemand, fort de 89 GW intermittents, soit 26 GW de plus que tout notre parc nucléaire.

Le « vert » dans le fruit
En déversant des surplus aléatoires sur le marché, les productions intermittentes en corrompent les cours, privant ainsi les exploitants de centrales pilotables des moyens de leur sécurité et de leur modernisation.
Elles dissuadent l’investissement dans toute technologie novatrice en enlevant la visibilité financière du secteur de l’énergie.

L’étrange complémentarité
En forçant le parc nucléaire français à suivre leur régime chaotique, les réductions intermittentes ne lui permettent pas de limiter des émissions de CO2 pour la raison que la production nucléaire n’en émet pas.
Incapables de permettre la fermeture du moindre réacteur et pénalisantes pour leur rentabilité, les EnRe sont pourtant présentées comme complémentaires avec la filière nucléaire.
Cette complémentarité s’apparente essentiellement à celle de la puce avec le chien, ou même de la chèvre avec le chou. Pour un intérêt qui pose question.

Le détournement d’argent public
La tentative d’intégration des énergies intermittentes nécessite des centaines de milliards d’euros d’argent public pour la restructuration de l’ensemble du système à leur intention, sans que leur existence ait encore évoqué leur moindre capacité à remplacer quoi que ce soit, condition pourtant indispensable pour prétendre représenter une alternative pérenne.

L’échec d’une politique climatique
Leur bilan CO2 est dérisoire en Allemagne malgré des sommes engagées considérables, et même contre productif en France, avec 2 années consécutives de régression sur ce plan.
L’augmentation des facteurs de pollution liée aux régimes du back up n’étant même pas pris en compte dans ces bilans.

La compétitivité sacrifiée
La corrélation du développement de l’intermittence avec l’élévation du prix de l’électricité pour le consommateur est clairement établie.
Cette circonstance menace l’industrie, notamment celle qui est forte consommatrice d’énergie.
L’alternative ne demeurant plus qu’entre la réduction du coût de la main d’œuvre ou la délocalisation.

La France pour modèle
C’est la France qui est le pays au monde le mieux classé pour son efficacité climatique.
Elle doit quasi exclusivement ce domaine d’excellence à son parc de production d’électricité qui explique à lui seul notre avance considérable sur l’Allemagne.
La France est le 1° exportateur mondial d’une électricité bon marché, décarbonée et pilotable.

La dépendance géostratégique
La dépendance aux importations d’énergies fossiles est croissante en Europe, tout spécialement concernant les importations de gaz russe.

La décroissance verte
Les slogans sur l’emploi sont démentis par les faits.
De nombreuses études considèrent qu’un emploi créé dans les énergies subventionnées en détruit 3 autres.

La Raison d’État
Le programme nucléaire français avait été élaboré pour conserver l’indépendance énergétique de la nation, lors du premier choc pétrolier, qui avait enfermé la France dans le piège des années de pétrole facile et bon marché.
Les années qui suivirent ont porté au plus haut point l’indépendance et  l’excellence nationale dans le domaine énergétique, dont la politique visionnaire répondait déjà, même sans le savoir, aux exigences climatiques.
Cet effort porte actuellement les fruits d’une énergie parmi les moins chères du marché.

Pour ou contre le nucléaire ?
La question ne se pose pas de savoir si on est favorable ou non à ces décisions historiques, mais de comprendre les impératifs de la gestion de leur héritage.
Les promesses fantaisistes que nous inflige l’actualité semblent bien étrangères aux motivations premières de notre histoire contemporaine.
A la seule raison légitime de ses choix politiques.

A la Raison d’Etat.

Posté par H.W

Le vilain secret des énergies renouvelables

Le recours aux sources d’énergie renouvelables a beaucoup progressé au cours de ces dernières années, pour le plus grand bénéfice de tous, mais ce qui semble une bénédiction recèle un vilain secret, affirme The Economist. En effet, des investissements énormes seront nécessaires pour qu’elles puissent totalement se substituer aux sources d’énergie polluantes. Mais il y a là un problème de financement, et pour le résoudre, il faudra développer un nouveau business model.

Près de 150 ans après la création des cellules photovoltaïques et des éoliennes, le solaire et l’éolien ne génèrent encore que 7 % de toute l’électricité consommée dans le monde. Mais ces énergies renouvelables progressent maintenant très rapidement, à la faveur de la réduction des coûts de production qui leur permet de devenir plus compétitifs à l’égard des sources fossiles.*

« Mais il y a un problème à 20 000 milliards de dollars », écrit The Economist. Car le déploiement généralisé de ces technologies requièrent d’énormes investissements pour remplacer les anciennes usines polluantes et moderniser le réseau d’électricité.


Perturbation du marché

Le marché de l’électricité est confronté à 3 difficultés : 

  1. La volonté de développer les énergies renouvelables a suscité la création de programmes de subventions. Au total, 800 milliards de dollars ont été versés depuis 2008, qui ont eu pour effet de dévoyer le marché en favorisant une surproduction de l’électricité, avec pour conséquence, la baisse des prix qui dissuade les investisseurs. En effet, avec des prix de vente plus faibles, les investisseurs mettront plus de temps à atteindre le point de rentabilité.
  2. Les énergies renouvelables sont intermittentes, ce qui implique que leur utilisation repose encore partiellement sur des centrales conventionnelles. Mais comme elles ne peuvent pas garantir un flux constant, elles attirent moins les investisseurs.
  3. Enfin, leur coût d’exploitation est minime (le soleil et le vent sont gratuits). Les éoliennes et les panneaux solaires sont donc plus compétitifs que les centrales électriques conventionnelles, ce qui incite les consommateurs à opter pour elles. Elles récupèrent donc des parts de marché auparavant détenues par les exploitants des énergies fossiles, ce qui oblige ces derniers à baisser leurs prix. 

Ainsi, plus le solaire et l’éolien se développent, et plus les prix de l’électricité baissent sur tout le secteur, en raison des faibles coûts de production de l’énergie propre. Mais cette baisse des prix a une conséquence gênante : elle fait fuir les investisseurs.

La double peine des gouvernements 

Ainsi, pour remédier à l’intermittence des énergies propres, les Etats sont obligés de payer pour assurer l’exploitation des centrales conventionnelles, désertées par les investisseurs. Ils financent donc, d’un côté, les subventions pour développer les énergies propres, et de l’autre, l’exploitation des énergies fossiles…

L’énergie renouvelable est donc confrontée à sa propre contradiction : sa généralisation est souhaitable, mais elle risque de susciter un problème de financement pour l’ensemble du secteur. Ce paradoxe explique pourquoi certains gouvernements ont déjà commencé à réduire leur subventionnement des énergies renouvelables.

Il sera donc nécessaire de définir un nouveau business model, qui permette de créer un marché de l’électricité plus flexible au niveau des prix. Les innovations en matière de stockage de l’énergie produite, de numérisation et d’amélioration des compteurs devraient également jouer un rôle favorable pour réorganiser ce marché.

sourcz:https://fr.express.live/2017/02/27/vilain-secret-energies-renouvelables/

ENR, mes amours intermitentes


Par Bernard Durand,
Ancien directeur de la division Géologie-Géochimie de l’IFPEN, puis de l’ENS de Géologie, ancien président du Comité Scientifique de l’European Association of Geoscientists and Engineers.

Résumé :

Depuis 15 ans environ la plupart des pays d’Europe s’efforcent à des degrés divers d’augmenter la part des électricités renouvelables intermittentes (ELRi), essentiellement l'éolien et le solaire photovoltaïque, dans leur production d’électricité. Les raisons officiellement invoquées sont de réduire substantiellement dans ces pays les émissions de CO2, et d’accroître leur indépendance énergétique.
L’étude d’un groupe de 15 pays d’’Europe de l’Ouest, à peu près homogène sociologiquement, technologiquement et économiquement, montre que les résultats de cette politique sont mauvais :
  • Les émissions de CO2 de la production électrique sur cette période y ont davantage diminué grâce au remplacement progressif de centrales à charbon par des centrales à gaz à cycle combiné, que grâce aux ELRi.
    En fait, les seuls pays qui ont des émissions faibles sont ceux dont le mix électrique repose maintenant principalement sur l'hydraulique et/ou le nucléaire. Ils n’ont donc eu nul besoin des ELRi pour abaisser leurs émissions.
  • Le prix de l’électricité payé par les ménages y a augmenté de façon directement proportionnelle aux capacités installées d’ELRi.
  • Enfin, le développement des ELRi nécessite, dans les pays sans ressources très importantes en hydroélectricité et/ou en nucléaire, de garder en soutien ("back-up") de grandes capacités de centrales à charbon et/ou à gaz pour gérer leur intermittence. Tant qu’on ne saura pas stocker les énormes quantités d’électricité qui sont en jeu, et cela n’en prend pas le chemin, ces centrales resteront indispensables.
    Le développement des ELRi liera donc dans ces pays l’avenir de la production électrique, y compris celui des ELRi, à la disponibilité future de ces combustibles fossiles. Mais en Europe, les productions de ceux-ci sont maintenant en déclin rapide, à l’exception de l’Allemagne pour le lignite. L’avenir de la production électrique et l’avenir des ELRi seront donc dans ces pays de plus en plus liés à la disponibilité de charbon et de gaz importés.
Si la politique actuelle de développement à marche forcée des ELRi est guidée par des motivations climatiques ou économiques, comme le prétendent les milieux politiques et les médias, c’est alors une grave erreur. Elle ne réduit pas de façon significative les émissions de CO2. Elle coûte cher au consommateur. En l’absence de stockages suffisants de l’électricité, elle rend aléatoire la stabilité du réseau électrique européen.
En France, où les émissions de CO2 sont déjà de loin les plus faibles de tous les grands pays industrialisés, elle les fera augmenter. Elle y fera aussi augmenter le prix de l’électricité pour les ménages. Elle rendra la France de plus en plus dépendante au charbon et au gaz importés.
Cette politique énergétique anéantira également l’avantage que possède la France sur les grands pays industrialisés de pouvoir mettre en place progressivement une mobilité électrique, donc sans pétrole, mais surtout très peu émettrice de CO2. Or cet acquis est précieux, étant données les inquiétudes sur le climat, l’incertitude croissante sur la disponibilité future du pétrole sur le marché international, et la diminution de déjà 50 % de sa production européenne qui est observée depuis 2000.

Article complet : http://fr.friends-against-wind.org/realities/electricite-renouvelable-intermittente